SEINE-AVAL SUPERFICIE : 17 000 km² LA BIODIVERSITÉ ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE NOMBRE D’HABITANTS : AU COEUR DES DÉBATS 2 400 000 Une Commission territoriale (COMITER) et un forum ont été organisés pour débattre du plan d’adaptation du bassin Seine-Normandie au changement climatique. Une seconde COMITER a été consacrée à la biodiversité. LONGUEUR DE LA CÔTE (AVEC L’ESTUAIRE) : 160 km PRINCIPAUX COURS D’EAU : LE BASSIN HYDROGRAPHIQUE mettra de limiter par temps de pluie la Seine et ses affluents les rejets au milieu naturel, notam- (la Risle, l’Eure, l’Iton, Le bassin hydrographique est composé ment en Seine. de deux entités distinctes : l’aval de l’Avre, la Blaise, la Voise, la Seine et ses affluents, et les cours Le suivi des rejets le Commerce, l’Austreberthe, d’eau côtiers hauts-normands. La Craie industriels l’Andelle, l’Epte) et les fleuves abrite la principale nappe souterraine. Le sol karstique est soumis en surface En 2016, cinq industries rejoignent les côtiers du pays de Caux, aux phénomènes d’érosion, qui rendent 73 agréées à ce jour sur le territoire la Valmont, la Durdent, ce réservoir très vulnérable. au titre du suivi régulier des rejets par la Saâne, la Scie, l’Arques des dispositifs d’autosurveillance. Cet (Varenne, Béthune, Eaulne), Un contrat global agrément garantit la fiabilité de leurs pour l’eau données d’autosurveillance, ce qui l’Yères et la Bresle contribue à mieux connaître les rejets Le travail accompli avec les équipes pour mieux les maîtriser. de la Métropole Rouen-Normandie PRINCIPAUX PLANS D’EAU : (MRN) a donné lieu à un contrat glo- La préservation des la Grand’Mare dans bal d’actions pour l’eau. Un impor- milieux aquatiques le Marais Vernier tant programme de mise aux normes « temps de pluie » de ses installations Parmi les actions phares, 23 ouvrages d’assainissement et de sécurisation ont été effacés et trois passes à pois- PRINCIPALES ZONES HUMIDES : de l’alimentation en eau potable va sons créées. Des efforts qui se sont le Marais Vernier, la réserve être engagé sur la durée (2017 à 2030). poursuivis avec le Conservatoire du lit- naturelle de l’Estuaire de la Le contrat prévoit ainsi 300 actions toral sur les cours d’eau côtiers, comme Seine, le marais de Crescenval, pour des travaux estimés à 228 M€. la reprise des études de reconnexion L’extension de capacité de la station de la Saâne à la mer. Par ailleurs, sur la basse vallée de la Risle d’épuration Rouen-Émeraude, princi- les affluents de la Seine, la concerta- pal ouvrage épuratoire de la MRN, a tion menée avec les riverains sur l’Eure PRINCIPALES NAPPES D’EAU été accompagnée par l’Agence à hau- aval, au niveau du barrage de Martot, a SOUTERRAINES : teur de 15,5 M€. Ces travaux permet- permis d’engager la phase expérimen- la nappe de la Craie tront à Rouen-Émeraude de demeurer tale de vidange du bief avant son effa- conforme à la directive européenne cement définitif en 2017. Autre temps des eaux résiduaires urbaines (DERU). fort de l’année : le 8 séminaire national e Conformément à l’arrêté du 21 juillet des gestionnaires de sites RAMSAR qui 2015, le traitement complet des flux a réuni près de 200 personnes sur trois collectés jusqu’au percentile 95 des jours en octobre à Pont-Audemer, au débits parvenant aux ouvrages de trai- coeur du Marais Vernier et de la Vallée tement (soit 500 000 EH et 150 000 m/j de la Risle maritime, 44 zone humide 3 e contre 85 000 m/j actuellement) per- d’importance internationale. 3 UNE INFO AU FIL DE L’EAU En 2016, 1 198 conventions d’études et de travaux ont été signées pour un coût global de 231,6 M€, financés par l’Agence à hauteur de 132,8 M€. Les actions prioritaires inscrites au PTAP Rapport ont représenté 81,2 M€ d’aides (soit 61 % du total). annuel 2016 70 Agence de l’eau Seine-Normandie