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Portail de Bassin

L’agence de l’eau Seine-Normandie met à disposition ses données via le portail de bassin

Données sur la qualité des eaux superficielles

L’agence de l’eau Seine-Normandie met à disposition ses données de suivi de qualité des eaux superficielles

bulles d'eau

Réalisation d’un outil de conversion de fichiers de données Qualité des Eaux

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

Geohyd

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M.ROULIER / V.CHEVROL / F.MARTINET

Cette étude, lancée en 2010, répond à un besoin exprimé par l'agence.

L'étude concerne la réalisation d’un outil de conversion de fichiers contenant des données qualité des eaux superficielles. Elle cible les formats standardisés par le Sandre, les formats diffusés par l’AESN, Irstea ou utilisés par la communauté des utilisateurs du logiciel OMNIDIA :

• Format Sandre XML QUES 2.0, message QUESU_PHY ; données physico-chimiques

• Format Sandre XML QUES 2.0, message QUESU_BIO : données hydrobiologiques

• Format AQE 2007-2009 ; données physico chimique et résultats hydrobiologiques

• Format tabulaire paramétrable CSV

• Formulaires de saisie des relevés « invertébrés RCS petits cours d’eau » et « invertébrés cours d’eau profonds » au format Excel

• Fichier OMNIDIA au format PRN

• Format XML SEEE de l’outil de simulation

dessin 12mesu01

Le but de ces conversions est de faciliter la reprise de fichiers Excel ou autres pour les préparer à une bancarisation, sur DEQUADO par exemple, ou de faciliter la lecture de fichiers mis à disposition au format XML.

L’application est constituée d’un programme exécutable et de fichiers complémentaires. Elle est installée sur le poste de travail par simple opération de copie du répertoire contenant ces fichiers.
Elle est librement diffusable.

L'utilisation peut se faire en local, avec mise à jour au lancement de l'application, ou par connexion directe sur l'application du site GEOHYD.

Quelques subtilités des différents formats XML obligent à une configuration préalable de profils d'importation, enregistrables. L'utilisation de jokers permet de compléter d'éventuelles données manquantes. L'outil différencie automatiquement les fichiers QUESU BIO concernant les grands et petits cours d'eau, et stocke les fichiers transformés dans 2 répertoires différents.
Tout au long de la réalisation, l'aspect convivialité de l'outil a fait l'objet de toutes les attentions.

L'outil ne semble pas avoir été utilisé de façon massive à l'agence, depuis sa mise au point.

Etude du transport solide du bassin Saulx Ornain

Autres phases

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

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FLUVIAL.IS

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N.DOMANGE

Les objectifs de cette étude sont :
- de comprendre les processus du transport solide (en provenance des versants et du lit des rivières) à l'état naturel sur l'ensemble des cours d'eau du bassin Saulx Ornain (unité hydrographique du SDAGE),
- d'estimer les impacts des pressions anthropiques (notamment des ouvrages hydrauliques) sur ces processus,
- d'en déduire un état actuel des rivières sur ce paramètre,
- d'estimer leur capacité de résilience et de proposer des orientations pour des mesures correctives.

L'étude comprend deux rapports (un rapport décrit la méthodologie, un rapport présente les résultats), une base de données cartographique et un power point "communicant".

La méthodologie repose sur une modélisation hydro-sédimentaire qui fonctionne avec quelques variables de contrôle d'accès rapide et facile à renseigner par tronçon de cours d'eau. Par comparaison de l'état actuel avec un état non perturbé théorique, le modèle peut mettre en évidence les dysfonctionnements du transport solide, et tester l'efficacité sur ce paramètre d'actions de restauration.

Appliqué au bassin versant de la Saulx et de l 'Ornain, le modèle a permis la réalisation d'un catalogue de fiches actions par sous-bassins versant, illustrées de cartes, et qui mettent en évidence :
- le diagnostic du fonctionnement et de l'état actuel du transport solide,
- les actions les plus efficaces pour se rapprocher d'un fonctionnement naturel.

L'intérêt de cette modélisation est d'être facile à mettre en œuvre, et reproductible pour d'autres bassin d'une typologie comparable à celui de la Saulx et de l'Ornain (rivières de plaine).

OUTILS D'AIDE A LA GESTION INTEGREE ET A LA VALORISATION DES ECOSYSTEMES CONCHYLICOLES DE BASSE-NORMANDIE - PROJET OGIVE (2005-2013)

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

IFREMER - LERN

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S.PEDRON

La Basse-Normandie est une région de premier ordre pour la production de bivalves cultivés, principalement l'huître creuse, Crassostrea gigas et la moule bleue Mytilus edulis. La conchyliculture est conduite dans quatre écosystèmes dont les caractéristiques physiques et biologiques sont très variées : l'ouest Cotentin, partie du golfe Normand-Breton, la baie des Veys, système estuarien sous l’influence d'un important bassin versant, l'est Cotentin et le secteur de Meuvaines intégrés à la baie de Seine. Les productions annuelles s'élevaient respectivement à 27 000 et 16 000 tonnes en 2005 et l'activité faisait alors face à un possible risque de surproduction. Depuis 2008, l'activité ostréicole connaît de grandes difficultés liées à des mortalités très importantes de naissain et depuis 2012, une recrudescence des mortalités d'huîtres adultes est également observée. Dans l'intervalle, la mytiliculture subit des variations inter-annuelles importantes en termes de quantité et de qualité des produits. Les productions annuelles ont été estimées 16 200 tonnes pour l'ostréiculture et 14 000 tonnes pour la mytiliculture en 2011/2012.

Originalement, le projet OGIVE a donc été mis en place dans un contexte hors mortalité où le risque de surproduction représentait la plus grande menace. Les objectifs étaient :
1) d'acquérir des connaissances sur le fonctionnement des écosystèmes conchylicoles de Basse-Normandie (avec la volonté sous-jacente d'établir une plateforme commune de données pour les partenaires du projet),
2) de développer des outils novateurs permettant au Laboratoire Environnement Ressources de Normandie de l'Ifremer de fournir des avis et expertises aux gestionnaires du Domaine Public Maritime ainsi qu'aux professionnels de la filière.
Le concept de l'Approche Ecosytémique a fourni le cadre aux travaux conduits au sein du projet. Il s'agissait d'étudier l'influence des bivalves cultivés sur le fonctionnement des écosystèmes et sa réciproque afin de répondre au critère de préservation de la qualité de l'environnement pour un développement durable de la filière conchylicole bas-normande. La notion de capacité de support (i.e. adéquation des biomasses en élevage au regard des capacités d'accueil des écosystèmes) a été particulièrement abordée.

Pour permettre un développement progressif des outils et l'intégration au fil de l'eau de nouvelles questions, problématiques, le projet OGIVE a été structuré autour de trois phases : 2005-2008 ; 2008-2011 et 2011-2013. Un découpage en trois actions a été proposé :
Action 1 : acquisition de données de plusieurs types : données classiques concernant l'environnement physique et trophique des bivalves cultivés, leurs performances d'élevage, les biomasses en élevage ; données amont telles que les apports des bassins versants ; données aval concernant les stratégies d'élevage mises en place par les professionnels et la socio-économie de la filière.
Action 2 : le développement d'outils de modélisation numérique couplant les processus physiques et biologiques (couplage de modèles hydrodynamique, biogéochimique, écophysiologique et de dynamique de population) et d'outils sous Système d'Information Géographique.
Action 3 : le transfert de connaissances et la mise en œuvre des outils pour de l'aide à la gestion.

* Des expérimentations in situ basées sur des stratégies d'échantillonnage spatialisées ont permis de mesurer l'influence des filtreurs cultivés sur leur milieu environnement. Par exemple en baie des Veys, la répartition du phytoplancton est fortement structurée dans l'espace quasiment tout au long de l'année et présente des concentrations moins élevées au niveau des zones d'élevage, les filtreurs agissant comme un puits (Gangnery, 2008).
* Des modèles numériques couplés ont été développés notamment pour l'activité ostréicole en baie des Veys (Gangnery et al., 2012) et l'activité mytilicole sur une portion de l'ouest Cotentin (Gangnery et al., 2015). La capacité de support (trophique, d'exploitation) de ces écosystèmes a été étudiée de même que l'effet de scénarios rétrospectifs & prospectifs (modification des apports anthropiques par les bassins versants, réorganisation des zones d'élevage, modification des pratiques d'élevage).

Gangnery, A., 2008. Projet OGIVE. Rapport final d'activités - Phase I (2005-2008). 49 pp.
Gangnery, A., Le Gendre, R., Cugier, P., Normand, J., Roudesli, S., Maheux, F., Mary, C., Parrad, S., Simon, B. 2012. Projet OGIVE. Rapport final d'activités - Phase II (2008-2011). 72 pp.
Gangnery, A., Cugier, P., Le Gendre, R., Legendre, A., Maheux, F., Mary, C., Normand, J., Parrad, S., Pierre-Duplessix, O., Picoche, C., Pien, S., Rabiller, E., Simon, B. 2012. Projet OGIVE. Rapport final d'activités - Phase III (2011-2013). 85 pp.

Rapports disponibles sur demande auprès de :
aline.gangnery@ifremer.fr

Application des modèles BLM (Biotic ligand model) sur les données de contamination métallique des cours d'eau du bassin SN

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Agence de l'eau Seine-Normandie

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Agence de l'eau Seine-Normandie (L.HEUZEL)

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E.DALLERY

La réglementation en matière de polluants impose, pour certains métaux spécifiques de l'état écologique (zinc, cuivre) et chimique (plomb, nickel), des normes de qualité environnementales en moyenne annuelle (NQE-MA) en concentration biodisponible plus représentative de la toxicité des métaux. Pour cela, la Directive Cadre sur l'Eau autorise le recours à des modèles permettant la détermination de la biodisponibilité de ces métaux et se basant sur certains paramètres physicochimiques de l'eau. Dans ce contexte, le modèle BLM (Biotic ligand model) a été appliqué sur les données des stations du bassin Seine-Normandie (SN) déclassées par certains métaux (cuivre, zinc, nickel).

Les objectifs du stage sont de produire un guide utilisateur de l'outil Bio-met à destination des chargés d'étude eaux superficielles de l'Agence, d'évaluer l'impact du modèle BLM sur l'évaluation de la qualité des cours d'eau vis-à-vis de ces métaux, d'émettre un avis critique sur l'outil BLM et enfin de proposer des solutions pour optimiser l'utilisation de cet outil par les chargés d'études.

L'outil BLM Biot-met a été appliqué sur les données des stations déclassées par ces métaux entre 2011 et 2013 (2012 et 2013 pour le nickel). Les moyennes annuelles de chaque paramètre et concentration en métal dissous ont été utilisées pour chaque station afin de déterminer grâce à l'outil Bio-met, la biodisponibilité moyenne annuelle de chaque métal. Des niveaux de confiance basés sur le nombre de mesures annuelles disponibles de chaque paramètre ont été introduits pour évaluer la fiabilité des résultats de l'outil.

L'application du modèle a un impact significatif sur l'évaluation de la conformité des métaux à leur NQE en concentration biodisponible pour les stations déclassées par ces métaux entre 2011 et 2013 (2012-2013 pour le nickel), en particulier en ce qui concerne le cuivre. En effet, la grande majorité des stations initialement déclassées par cet élément ne le sont plus après application du modèle BLM. Les résultats obtenus pour le nickel et le zinc sont plus mitigés. Pour environ 50% des stations initialement déclassées par le zinc, ce métal ne constitue plus un paramètre déclassant après BLM. Cependant, il faut noter que le dépassement de la gamme de validité du pH de l'outil a souvent été dépassé pour le zinc, et les résultats de l'outil n'ont pas été pris en compte dans ce cas. Cela explique en partie l'impact moins important du modèle pour ce métal. Cela montre la nécessité d'élargir les gammes de validité du pH ainsi que de celle du calcium. Celle-ci est en effet souvent dépassée sur le bassin Seine-Normandie, mais son dépassement s'avère moins problématique pour la fiabilité des résultats du modèle. Les résultats sont assez similaires pour le nickel mais l'impact du modèle BLM a été plus important pour 2012 que 2013. Des niveaux de confiance des résultats liés au nombre de mesures annuelles disponibles pour chaque paramètre et métal ont été proposés. En se basant sur les critères choisis, le niveau de confiance "Bon" est prédominant par rapport aux niveaux "moyen" et "faible" malgré une fiabilité moins bonne en 2013 par rapport à 2012 et 2011. L'outil BLM Bio-met constitue un moyen simple et fiable d'évaluer la biodisponibilité des trois métaux (cuivre, zinc, nickel). Les résultats sont assez simples à interpréter. L'élargissement de la gamme de validité du pH dans la nouvelle version de l'outil (v.3.04) constitue un point positif important destiné à réduire la fréquence de dépassement de ce paramètre, en particulier pour le zinc, qui a été constaté avec la version utilisée (v 2.3.).

L'application des modèle BLM par l'outil Bio-met est limitée à trois métaux, ce qui est assez peu. Il serait intéressant de pouvoir appliquer ce modèle au plomb qui est pris en compte dans le calcul de l'état chimique et qui dispose d'une NQE en concentration biodisponible. La quantification des fonds géochimiques pour le zinc, qui n'ont pas été pris en compte, serait nécessaire pour évaluer leur influence sur la conformité avec la NQE de cet élément. L'élargissement des gammes de validité du calcium (pour le cuivre et le nickel en particulier) est un point à améliorer étant donné leur dépassement fréquent même s'ils n'entravent pas de manière importante les résultats de l'outil.
Un test des différents outils BLM sur un même jeu de données serait un bon moyen de tester la performance de chaque outil.
Une orientation plus importante des autorités compétentes comme la Commission européenne serait utile pour assurer une mise en œuvre de l'évaluation de la biodisponibilité des métaux par ce type d'outil selon des méthodes précises.

Mise en place du réseau de surveillance des micropolluants sur biote sur le bassin Seine-Normandie

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Agence de l'eau Seine-Normandie

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Agence de l'eau Seine-Normandie (Duygu Selin Kolcu)

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M.AKOPIAN - B.PELLET

Selon les exigences de la directive cadre sur l'eau et de ses directives-filles "Substances prioritaires" (2008 et 2013), les état-membres doivent compléter la surveillance sur l'eau par la surveillance des polluants sur biote afin d'évaluer l'état chimique des milieux aquatiques et les tendances à long terme. Les Normes de Qualité Environnementale (NQE) pour le biote sont définies essentiellement dans la Directive 2013/39/UE. Celle-ci englobe les micropolluants aux effets écotoxicologiques importants comme les perturbateurs endocriniens, les substances persistantes, bioaccumulables, toxiques (PBT), les substances cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR), et introduit 12 nouvelles substances ou groupes de substances à évaluer sur l'eau. Selon la réglementation (arrêté du 7 août 2015), le réseau de surveillance sera mis en place au plus tard en 2017.

Une méthodologie a été développée pour la sélection des stations de surveillance sur biote, la constitution d'une liste de polluants à suivre et le choix les organismes aquatiques sur lesquels les mesures seront réalisées. Ces résultats ont servi à préparer les spécifications techniques pour la mise en place du réseau de surveillance sur biote, en répondant à la fois aux objectifs de connaissance de la contamination du milieu aquatique et aux enjeux sanitaires (consommation des poissons).

Ainsi, 70 stations ont été choisies et caractérisées aux exutoires des bassins versants élémentaires (UH) pour surveiller la contamination en Seine-Normandie (type de réseau : contrôle de surveillance). 6 stations supplémentaires de "référence" (sans impact anthropique direct) sont proposées pour mesurer le fond géochimique des métaux et les niveaux de "base" pour les substances dites "ubiquistes" (à dispersion atmosphérique essentiellement). Ces stations de référence sont représentatives des HER (hydro-éco-régions) dominantes du bassin.

Un outil novateur est proposé au niveau national pour pallier l'absence des organismes autochtones. Il est basé sur la transplantation (encagement) des organismes sélectionnés (issus d'une culture) pendant une durée contrôlée (de 7 à 21 jours). L'organisme-modèle est un petit crustacé, Gammarus fossarum, largement répandu sur le bassin, à cycle de vie et la cinétique d'accumulation des polluants bien connus. Cette technique permet en outre une bonne comparabilité entre les stations, alors que les organismes autochtones montrent une forte disparité d'imprégnation inter-espèces et intra-espèce (en fonction de l'âge, du sexe, du régime alimentaire et conditions environnementales). Les effets écotoxicologiques seront aussi mesurés (dysfonctionnement de la nutrition, de la reproduction et de la croissance).

La première liste est composée des substances possédant une NQE biote, pertinentes pour le suivi des tendances, déjà quantifiées dans les poissons d'eau douce ou sur le littoral normand (100 molécules). La deuxième liste est élargie à quelques autres polluants hydrophobes susceptibles de s'accumuler dans le vivant (243 molécules). Les coûts de plusieurs scenarii proposés ont été évalués (de 13 000 à 40 000 €/station/an).

MODELISATION DE L'HYDROLOGIE DU BASSIN VERSANT DE L'EPTE AVEC LE LOGICIEL SWAT

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Agence de l'eau Seine-Normandie

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Agence de l'eau Seine-Normandie (M.COLLETTE)

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A.DEBURGHRAVE

L'objectif initial du stage était la modélisation des flux de phosphore sur le bassin versant de l'Epte avec SWAT mais il n'a pas pu être atteint, faute de temps. L'objectif de la fin du stage a donc été de modéliser les débits de référence sur le bassin versant.

Pour pouvoir modéliser, certaines des données d'entrées ont nécessité un travail de mise en forme. Une calibration du modèle (pour que les débits simulés reproduisent les débits mesurés) et une validation (quand la calibration a abouti) ont été faites à chaque station de jaugeage, avec le calcul d'indices statistiques (coefficient de Nash et pourcentage de biais).

Les résultats montrent que notre modèle est calé et validé (au pas de temps mensuel) dans sa partie Nord mais il n'a pas été possible de le caler sur la partie Sud. La qualité des données d'entrée ainsi que l'hydrogéologie du bassin versant semblent être les facteurs expliquant les difficultés rencontrées. A partir des débits simulés, les QMNA5 (débit d'étiage quinquennal) et les modules (débit moyen interannuel) ont été calculés et comparés à ceux fournis par la DREAL Haute Normandie. Les QMNA5 calculés sont utilisables sur la partie nord et les modules donnent des valeurs satisfaisantes pour la majorité du bassin versant.

Le logiciel SWAT possède beaucoup de possibilité de modélisation (débits, nutriments, sédiments …) mais demande une charge de travail non négligeable, un jeu de données important et un utilisateur maitrisant de nombreuses disciplines.

Système d'Information pour la Gestion des Eaux Souterraines (SIGES V2) du bassin Seine-Normandie - Phase II : Enrichissement

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Agence de l'eau Seine-Normandie

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BRGM

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M.AKOPIAN

Le projet SIGES Seine-Normandie vise à rassembler et structurer les données disponibles sur les eaux souterraines du bassin Seine-Normandie, via un Système d'Information pour la Gestion des Eaux Souterraines (SIGES), consultable sur un site Internet dédié (http://sigessn.brgm.fr/). Le SIGES Seine-Normandie est en ligne depuis 2010 (SIGES Seine-Normandie Version 1). En 2013, une nouvelle version du SIGES est mise en production (SIGES Seine-Normandie Version 2, Phase I).

Le projet SIGES Seine-Normandie phase II a ainsi été réalisé de début 2014 à début 2016 en suivant plusieurs étapes principales :
- Enrichissement du contenu existant : rédaction de nouveaux contenus éditoriaux, mise à jour de pages existantes et de données associées, mise à jour de l'espace cartographique, maintenance corrective des pages existantes ;
- Ciblage des données et des articles par type du public : expert, grand public et scolaire ;
- Rédaction et mise en ligne des bulletins de situations hydrologiques annuels 2013 et 2014 ;
- Amélioration de l'accessibilité (réalisation d'un audit et prise en compte de conclusions de cet audit) ;
- Elaboration de nouvelles fonctionnalités : log géo-hydrogéologique, outil de sélection d'un territoire du bassin Seine-Normandie et fiche "ma Commune".

La partie éditoriale contient : 8 rubriques thématiques subdivisées en environ 40 sous-rubriques, comportant environ 250 articles ciblés et illustrés par plus de 500 iconographies (photographies, schémas, films, tableaux, documents à télécharger…). L’espace cartographique est subdivisé en 13 catégories comprenant 130 couches cartographiques géo-référencées et interopérables.

Le bassin Seine-Normandie regroupe huit régions administratives et 26 départements (dont certains se situent sur plusieurs bassins hydrographiques : Loire-Bretagne, Artois-Picardie, Rhin-Meuse ou Rhône-Méditerranée-Corse) lors de la réalisation de la phase II du SIGES Seine-Normandie, antérieure à la réforme territoriale mise en place en janvier 2016. Il a donc semblé nécessaire de mettre en place un comité éditorial, multi-organisme et multi-régional : les régions principales du bassin Seine-Normandie (Haute-Normandie, Basse-Normandie, Ile-de-France, Bourgogne, Champagne-Ardenne et Picardie) ainsi que le bassin Seine-Normandie ont tenu chacun un Comité Editorial, au rythme d'un par an ou d'un tout les deux ans. Le déroulement du projet et la validation du contenu du SIGES Seine-Normandie ont été suivis par ces Comités Editoriaux.

Création de la base de données et fiches de synthèse par masse d'eau souterraine en application de la DCE

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Agence de l'eau Seine-Normandie

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Agence de l'eau Seine-Normandie (M.THULARD)

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M.AKOPIAN

La Directive Cadre européenne sur l'Eau et de sa directive fille sur les Eaux souterraines (2006/118/CE) ont pour but de conserver ou d'améliorer l'état des masses d'eau souterraine.
Les fiches de synthèse par masse d'eau décrivent le contexte géologique, la recharge et les échanges hydriques, les pressions et l'état. Ces fiches sont construites pour recenser l'ensemble des informations disponibles pour préparer le rapportage européen, mais aussi pour valoriser plus de 10 années d'études consacrées aux eaux souterraines (la dernière mise à jour date de 2005). Ainsi, leur contenu est largement enrichi par rapport au projet national et la version précédente. Les fiches seront des documents annexes du SDAGE (2016 - 2021) publiés sur le SIGES, http://sigessn.brgm.fr/ (site de l'AESN recensant les informations relatives aux eaux souterraines).

Le bassin Seine-Normandie est composé de 53 masses d'eau souterraine ("volume distinct d'eau souterraine à l'intérieur d'un ou plusieurs aquifères", DCE) ainsi que 7 masses d'eau rattachées aux autres bassins dont la Beauce.

La réalisation de ces fiches a nécessité la collaboration de différents organismes : les experts de l'agence (DT, service assainissement et industries, service de gestion des ressources en eau et agriculture, etc.), les experts régionaux (Conservatoires des espaces naturels, DRIEE…), le BRGM (pilote nationale pour les eaux souterraines, représentant la France au niveau européen), le Ministère (BD BASOL) et MINES ParisTech.- INRA pour les pratiques agricoles, la spatialisation des ventes de pesticides et les modèles couplés agronomique (STICS)/ hydrologique (MODCOU) du type "pressions-impact". La consultation des experts est nécessaire afin d'obtenir les données, valider les hypothèses, méthodes appliquées et les fiches avant leur publication. De plus, les fiches étant évolutives grâce aux outils conçus, les experts seront sollicités pour la mise à jour des informations et l'enrichissement des fiches pour le prochain Etat des lieux du Bassin (2019).

Une trame de synthèse de la fiche est mise en place à partir d'une trame nationale, des exigences européennes et des données disponibles à l'agence afin de valoriser les études. Cette fiche de synthèse est composée de 6 chapitres permettant de caractériser la masse d'eau souterraine :
- Identification et localisation géographique
- Description et caractéristiques intrinsèques
- Zones protégées
- Etat des milieux
- Pressions
- Evaluation du risque de non attente des objectifs environnementaux en 2021
Une fiche-résumée de 5 pages est également créée reprenant les informations principales de la fiche de synthèse correspondante.

Ce travail permet de créer les bases de données pour le rapportage européen (2016) et d'identifier les lacunes de connaissances afin de lancer les études nécessaires.

Surveillance de la qualité des eaux sur le bassin SN : Evolution des réseaux de mesure en préparation du SDAGE 2016-2021

Autres phases

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

Agence de l'eau Seine-Normandie (M.ANDRIAMANALINA)

Contact Agence

M.AKOPIAN

La révision des réseaux de surveillance et des programmes analytiques associés est effectuée de façon régulière. En effet, avec le progrès de connaissances sur le fonctionnement des différents milieux et sur les polluants les affectants ou susceptibles de se retrouver dans les milieux aquatiques, une mise à jour régulière des programme de surveillance est réalisée. Cette dernière concerne la préparation du suivi pour le second cycle de la DCE et SDAGE (2016-2021).

L'évolution des réseaux sous responsabilité des agences de l'eau comprendra les nouvelles demandes nationales, à savoir, la surveillance pour établir l'état chimique des eaux souterraines et l'état écologique et chimique pour les eaux de surface (cours d'eau) au sens de la DCE (Directive-cadre sur l'eau, 2000), de la pollution des eaux par les nitrates (réponse à la Directive "Nitrates" 1991) et les phytosanitaires (réponse au plan national ECOPHYTO).

Outre le suivi des paramètres caractérisant l'état, les campagnes plus "ponctuelles" sont réalisées pour un spectre très large des molécules afin d'obtenir un aperçu de la contamination potentielle du bassin. Il s'agit des SPAS (Substances Pertinentes A Surveiller) pour les eaux de surface et de la campagne dite "Photographique" pour les eaux souterraines. Les listes des substances à rechercher sont fixées au niveau national et sont réglementaires.

Pour les cours d'eau : 286 paramètres seront suivis systématiquement et pour les eaux souterraines : 282 paramètres sont issus des listes obligatoires et d'une liste spécifique pour RCS Seine-Normandie. 117 paramètres sont communs entre les deux types de milieu : seront recherchés (par ordre de décroissance du nombre des molécules) les pesticides, les divers composés organiques, les métaux, les macropolluants /majeurs.

Un schéma décisionnel est élaboré au cours de l'étude pour permettre le tri et sélection des molécules pertinentes à suivre tenant compte des spécificités du Bassin. Ce schéma est testé sur les eaux souterraines et a permis de valoriser la banque des paramètres recherchés sur le Bassin (plus de 800 libéllés).
Ainsi, une sélection des paramètres spécifiques au bassin Seine-Normandie est réalisée grâce aux résultats des différentes campagnes de surveillance menées ces dernières années. Les polluants fréquemment quantifiés sur le bassin sont détectées et les zones touchées par des polluants traduisant une pression significative - localisées pour la mise à jour du RCO.

Une analyse de la représentativité des stations est nécessaire pour consolider :
- les réseaux de contrôle de surveillance (RCS) à vocation pérenne, donnant un aperçu général de l'état du Bassin et permettent d'évaluer les tendances d'évolution ;
- les réseaux de contrôle opérationnel (RCO) destinés à suivre la pollution (établir les relations pression/ impact) et évaluer l'effet d'actions. Ces derniers sont situés sur les masses d'eau à risque.

Contrairement aux stations de mesures dans les cours d'eau, le réseau des points en eau souterraines évolue plus souvent notamment à cause de la fermeture de captages d'eau potable à cause de la pollution. En effet, ces points représentent la majorité des qualitomètres DCE. Depuis la mise en place des réseaux, environ 10 % des stations DCE sont remplacées dus à l'abandon de captage AEP.

Concernant le réseau opérationnel, il doit être révisé après chaque Etat des lieux effectué et s'adapter aux pressions ponctuelles ou diffuses définies. Cette révision est basée sur l'analyse spatiale des pollutions et des pressions correspondantes (travail entamé, à finaliser).

L'étude propose d'approfondir l'analyse en croisant les listes composites établies pour les eaux de surface et les eaux souterraines. De plus, sont à préparer les éléments techniques pour les marchés publics AESN à lancer dès 2015. Les coûts de cette surveillance sont également à évaluer (plusieurs scenarii de surveillance sont déjà élaborés et proposés dans ce cadre de cette étude).

Etude du transport solide du bassin Saulx Ornain

Autres phases

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

Fluvial.Is-Inst (Prof WEBEL)

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M.ROBIN

Les objectifs de cette étude sont :
- de comprendre les processus du transport solide (en provenance des versants et du lit des rivières) à l'état naturel sur l'ensemble des cours d'eau du bassin Saulx Ornain (unité hydrographique du SDAGE),
- d'estimer les impacts des pressions anthropiques (notamment des ouvrages hydrauliques) sur ces processus,
- d'en déduire un état actuel des rivières sur ce paramètre,
- d'estimer leur capacité de résilience et de proposer des orientations pour des mesures correctives.

La méthodologie repose sur une modélisation hydro-sédimentaire qui fonctionne avec quelques variables de contrôle d'accès rapide et faciles à renseigner par tronçon de cours d'eau. Par comparaison de l'état actuel avec un état non perturbé théorique, le modèle peut mettre en évidence les dysfonctionnements du transport solide, et tester l'efficacité sur ce paramètre d'actions de restauration.

Appliqué au bassin versant de la Saulx et de l'Ornain, le modèle a permis la réalisation d'un catalogue de fiches actions par sous bassins versant, illustrées de cartes, et qui mettent en évidence :
- le diagnostic du fonctionnement et de l'état actuel du transport solide,
- les actions les plus efficaces pour se rapprocher d'un fonctionnement naturel.

L'intérêt de cette modélisation est d'être facile à mettre en œuvre, et reproductible pour d'autres bassins d'une typologie comparable à celui de la Saulx et de l'Ornain (rivières de plaine).

L'étude comprend deux rapports (un rapport décrit la méthodologie, un rapport présente les résultats), une base de données cartographique et un power point " communicant ".

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