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Portail de Bassin

L’agence de l’eau Seine-Normandie met à disposition ses données via le portail de bassin

Données sur la qualité des eaux superficielles

L’agence de l’eau Seine-Normandie met à disposition ses données de suivi de qualité des eaux superficielles

bulles d'eau

Plan de gestion 2005-2010 de la réserve naturelle de la Prée (Aube)

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Etude commandée par

Association Nature du Nogentais

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Association Nature du Nogentais

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Pierre TOUZAC

La Réserve naturelle de la Prée est située sur la commune de Nogent-sur-Seine, à l'extrémité Nord-Ouest du département de l'Aube. Le site, qui s'étend sur 32 hectares, est composé de deux grands ensembles naturels : un étang artificiel (28 ha), une bande de terres inondables majoritairement boisée et plus ou moins humide.

L'étude dresse le diagnostic écologique et socio-économique de la réserve. Elle définit le plan de gestion du site entre 2005 et 2010 en termes d'objectifs à long terme et, en déclinaison, d'objectifs opérationnels selon trois axes : conservation du patrimoine naturel, accueil du public et connaissance du milieu et des espèces. Un programme de gestion du site, dimensionné techniquement et financièrement dans le temps, est également établi.

Plan de gestion du marais de Trainel - Commune de Bouy-sur-Orvin (Aube)

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Etude commandée par

Conservatoire du Patrimoine Naturel de Champagne-Ardenne

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Conservatoire du Patrimoine Naturel de Champagne-Ardenne

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Pierre TOUZAC

Situé en aval de Nogent-sur-Seine dans la vallée de l'Orvin, affluent de la Seine, le site du marais de Trainel se situe sur la commune de Bouy-sur-Orvin. Le présent rapport décrit ce site dans son environnement naturel et socio-économique et propose un plan de gestion à échéance 2010.

Le site du marais de Trainel est en réalité une tourbière basse alcaline relictuelle dont la majorité de la surface est aujourd'hui plantée en peupliers.

Afin d'en assurer une gestion cohérente, l'association a proposé un plan de gestion 2006-2010 dont les objectifs suivants orientent les actions de gestion :
- maintenir l'état de conservation et la surface des habitats de forêts alluviales et de la mégaphorbiaie mésotrophe,
- Améliorer l'état de conservation de la roselière et des magnocariçaies,
- Maintenir des secteurs d'eau libre pour les batraciens,
- Retrouver des stades pionniers de la tourbière basse alcaline.

Suivant ces axes, des opérations de gestion ont été proposées, comme la gestion écologique des habitats, le suivi

Plan de gestion 2007-2011 de l'Etang du Grand Mort

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Jardin de Marnay

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Jardin de Marnay

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Pierre TOUZAC

Situé à Marnay-sur-Seine (département de l'Aube), juste en amont de Nogent-sur-Seine, le site de l'Etang du Grand Mort s'étend sur 6,50 ha dans le lit majeur de la Seine. Le présent rapport décrit ce site dans son environnement naturel et socioéconomique et propose un plan de gestion à échéance 2011.

Le site de l'Etang du Grand Mort présente les caractéristiques des zones humides alluviales de par son fonctionnement hydrologique, ses habitats, ses espèces floristiques et faunistiques. Il est intégré dans un territoire plus large formant une vaste plaine alluviale nommée la Bassée, dont il est représentatif. Depuis 1998, ce site privé a été confié à l'association du Jardin Botanique de Marnay-sur-Seine afin d'en assurer sa préservation et sa valorisation en tant que patrimoine naturel.

Afin d'en assurer une gestion cohérente, l'association a proposé un plan de gestion 2007-2011 dont les objectifs suivants orientent les actions de gestion :
- maintenir la diversité des habitats,
- favoriser et accroître les potentialités floristiques et faunistiques,
- concilier la préservation du site et l'ouverture au public,
- approfondir la connaissance du site pour adapter la gestion
et son suivi,
- et enfin, intégrer le projet à l'économie locale.

Suivant ces axes, des opérations ont été proposées, comme la gestion écologique des habitats, l'aménagement pour l'ouverture au public, le suivi, la mise en place de partenariats.

Diagnostic du territoire des étangs de la Champagne Humide (10,51)

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Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient

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Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient

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Pierre TOUZAC

Le site Ramsar des étangs de Champagne humide est constitué d'une multitude de zones humides, dont de nombreux étangs, principalement privés.

L'objectif de l'étude était de localiser ces étangs (SIG) et de les caractériser d'un point de vue administratif (commune, nom, références cadastrales, coordonnées géographiques). Il ressort de l'étude que sur les 255 600 ha du territoire de la zone Ramsar et 228 communes, on compte 391 étangs (2 1227 ha) et 310 gravières de plus de 1 ha (9 264 ha).

Suite au diagnostic administratif, un diagnostic environnemental a été réalisé sur 26 étangs (7 % des étangs du site Ramsar) dont quatre étangs de plaine, treize étangs de bois et neuf étangs mixtes. Ce diagnostic écologique a permis de définir des profils typologiques des étangs de la Champagne humide en matière de caractéristiques physiques, d'usages, de qualité des eaux, de gestion piscicole, biodiversité floristique et faunistique.

Les Mares : Protocoles de suivi de gestion

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Etude commandée par

Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient

Réalisée par

Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient

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Pierre TOUZAC

Les mares sont des petites zones humides, aux propriétés écologiques très importantes puisqu'elles accueillent de nombreuses espèces animales et végétales. Ces zones d'eau stagnante, du fait de leur non entretien voire leur comblement par l'homme, disparaissent d'année en année, d'où un impact important sur la biodiversité.

L'étude a pour objectif d'aider à l'entretien et au suivi de l'état biologique et physique des mares Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient (Aube) en proposant divers protocoles plus ou moins efficaces et difficiles appliquer, tant au niveau du coût que de la mise en oeuvre.

Il existe en effet plusieurs méthodes de suivi qui prennent en compte la faune (amphibiens, oiseaux, insectes, macro-crustacés…) ou la flore, et quelques protocoles standardisés. Ces derniers sont appliqués par des étrangers tels que la Grande-Bretagne, la Suisse ou la Belgique. Toutefois, en apportant quelques modifications, ils pourront être utilisés en France, et notamment dans le Parc Naturel Régional de la d'Orient. Cela permettra, à terme, de protéger et de préserver ces petites zones humides d'intérêt patrimonial.

Programme de connaissance et de conservation de mares temporaires en Champagne-Ardenne

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Conservatoire du Patrimoine Naturel de Champagne-Ardenne

Réalisée par

Conservatoire du Patrimoine Naturel de Champagne-Ardenne

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Pierre TOUZAC

Les mares temporaires sont les moins bien connues en termes de fonctionnement et de richesse écologique. La présente étude vise à mieux connaître, pour mieux protéger, ces écosystèmes sur trois secteurs de Champagne-Ardenne : les vallées alluviales de la Seine et de l'Aube en Champagne crayeuse, la côte tertiaire de l'Ile-de-France (entre Sézanne et la Saulsotte), la champagne humide (Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient).

L'étude présente dans un premier temps la caractérisation des mares temporaires : localisation, cartographie et caractéristiques des différents types de mares, par la voie d'un échantillonnage représentatif visant à définir une typologie de ces mares.

L'étude s'attache dans un second temps à proposer une stratégie de protection en définissant des critères de hiérarchisation de l'intérêt des mares temporaires.

Inventaire des Rivières mobile du bassin Seine-Normandie

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

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POYRY

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Brigitte LANCELO

La mobilité des cours d'eau est le moteur d'une dynamique écologique intense, garante de la richesse et de la diversité des milieux naturels. Cette dynamique fluviale dépend de 2 variables de contrôle majeures que sont le débit liquide et le débit solide. Une rivière naturelle est en perpétuel équilibre et s'ajuste en permanence (érosion et dépôt). Les modifications hydromorphologiques d'un cours d'eau sont révélatrices de dysfonctionnements du système.

L'objectif de cette étude est :
- d'avoir une cartographie des rivières mobiles du bassin à notre échelle de temps (potentiellement et réellement) ;
- de proposer une méthodologie pour évaluer ensuite plus précisément l'espace de mobilité de ces cours d'eau qui serait à préserver, en fonction du contexte local (type de cours d'eau, enjeux).

L'étude a porté sur les cours d'eau dont la taille était suffisamment grande pour que les données SIG morphologiques (obtenues à l'aide de bases de données à l'échelle du bassin) soient utilisables. Ces données ont servies à découper les cours d'eau en tronçons au fonctionnement homogène. La sectorisation des cours d'eau en tronçons homogènes a été réalisée sur la base d'un changement significatif des largeurs des vallées, d'un changement d'hydroécorégion et de l'arrivée d'un tributaire important. Elle s'est faite à l'aide d'un outil de calcul automatique sous SIG. Ainsi, les 189 cours d'eau étudiés ont été découpés en 1924 tronçons, dont la longueur moyenne est de 5800 mètres.

Le potentiel de mobilité des cours d'eau a été caractérisé à partir de la puissance spécifique (fonction de la pente, du débit de plein bord et de la largeur du cours d'eau) et de l'emprise du cours d'eau sur le fond de vallée : on dira qu'une rivière a un potentiel de mobilité moyennent faible à fort lorsque la puissance est supérieure à 25W/m2 avec une emprise supérieure à 6.

A noter que cette méthode pour qualifier la mobilité potentielle des cours d'eau de l'ensemble de bassin Seine-Normandie est la première réalisée à une échelle aussi grande. Elle est perfectible car la qualité et la disponibilité des données utilisées reste à améliorer. Ceci dit les résultats reste une bonne base à l'échelle globale du bassin pour pouvoir comparer ces potentiels entre eux et suivre l'évolution de la dynamique. L'acquisition de la BDtopo Pays d'IGN apporterait une nette amélioration dans la précision des calculs.

Il a ensuite été procédé au calcul de la mobilité réelle des cours d'eau par la prise en compte des contraintes socioéconomiques présentes dans l'amplitude d'équilibre du cours d'eau (prise égale à 10 fois la largeur du cours d'eau et considérée comme l'espace d'analyse minimum) :
- zones urbanisées,
- routes majeurs et ouvrages de franchissement,
- gravières et plans d'eau,
- voies navigables,
- barrages (ouvrages transversaux),
- captages,
- Masses d'Eau Fortement Modifiées (donnant des indications sur le recalibrage, l'endiguement, les rectifications, les cours d'eau navigués),
- Masses d'Eau Artificielles (canaux, plans d'eau).

Ces différentes contraintes ont été recensées à l'aide de différentes BD disponibles sur l'ensemble du bassin (Corine Land Cover, BD Carthage, BD Carto, données AESN…). L'analyse de chaque tronçon a été effectuée de manière semi automatique par SIG: la présence de ces contraintes ainsi que leur poids respectifs dans le blocage de la dynamique du cours d'eau. Ainsi, la mobilité réelle a été qualifiée par 4 valeurs : nulle, faible, moyenne, forte. La pertinence de cette méthode a été vérifiée sur un échantillon de tronçons à mobilité potentielle forte (analyse de la mobilité des cours d'eau par cartographie). Moins la rivière est réellement mobile, plus le taux d'erreur est fort. Ainsi, pour des rivières à mobilité potentielle faible, la mobilité réelle n'a pas été évaluée. Elle est considérée comme faible. Pour les rivières à potentiel fort, les résultats sont issus de l'analyse cartographique et pour les autres (mobilité moyenne), les résultats sont calculés par SIG. Les résultats ont tenu compte également des études locales réalisées sur certaines rivières ainsi que des observations des ingénieurs des directions de secteur de l'agence. Ceci dit les résultats sont certainement surestimés car un certain nombre de contraintes n'ont pu être prises en compte. Ainsi environ 1/3 des tronçons à mobilité forte ou moyennement forte sont impactés par des contraintes socioéconomiques, d'où la nécessité d'engager une politique de reconquête de la mobilité des cours d'eau.

A l'échelle d'un SAGE (zone hydro), la méthode a employer pour qualifier la dynamique réelle du cours d'eau serait la méthode "des flèches d'érosion" : comparaison en plan du tracé du cours d'eau sur des cartes récentes IGN avec des cartes anciennes (carte d'Etat major). La méthode d'identification des bancs alluviaux en transit identifiés par une étude de terrain ou par digitalisation des orthophotoplans 2002. Cette méthode doit être utilisée avec précautions.

Ensuite pour déterminer l'espace de mobilité du cours d'eau à préserver, il existe une palette de méthode qui dont dépend un niveau de précision fonction des moyens financiers engagés. La précision attendue doit dépendre des enjeux écologiques du cours d'eau et de la pression d'artificialisation. A noter que les gestionnaires disposent d'outils de préservation et de restauration telles que les servitudes instituées par la loi de juillet 2003. le classement des terrains en espaces à vocation naturelle dans les POS, achat…

Caractérisation de l'altération physique des rivières du territoire de la commission géographique rivière Ile-de-France

Autres phases

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Contact Agence

Nathalie BOBULESCO

La Directive cadre européenne sur l'eau introduit la notion de bon état à atteindre en 2015 pour les masses d'eau. L'état hydromorphologique des cours d'eau étant un déterminant important et encore mal connu de l'état écologique, la Direction Rivières Ile-de-France (DRIF) a souhaité réaliser un premier travail de caractérisation des altérations physiques des rivières franciliennes. Cette étude avait un double objectif : réaliser une cartographie globale de la qualité physique des rivières et proposer pour la DRIF des orientations pour les actions de gestion et restauration. Le linéaire analysé dans cette étude s'est limité aux cours d'eau de plus de 10 km de long, soit 2560 km de rivière du territoire de la commission géographique.

Dans un premier temps, la méthodologie utilisée pour la cartographie consistait à la mise en œuvre de la méthodologie nationale en phase d'élaboration par le CEMAGREF (projet SYRAH). Elle se divise en 3 étapes :
- Sectorisation géomorphologique des cours d'eau en tronçons homogènes, entité de référence pour l'analyse des cours d'eau.
- Identification cartographique des pressions/altérations hydromorphologiques touchant le cours d'eau et son corridor immédiat à partir des bases de données existantes (BD Topo, BD Carthage, BDseuils…). Les altérations étudiées sont : couverture de cours d'eau, rectification du tracé, absence de ripisylve, blocage de la dynamique latérale, digues, gravières en lit majeur, seuils…
- Recueil, analyse et cartographie des données : les informations sont récupérées et analysées à l'échelle d'entités spatiales appelées USRA, portions de tronçons proportionnelles à la largeur des cours d'eau.

Les résultats se présentent sous forme de base de données cartographique sous SIG. Ils montrent une forte altération généralisée des caractéristiques hydromorphologiques des cours d'eau du territoire de la commission géographique rivières Ile-de-France. L'altération dominante est la rectitude du tracé présente en zone urbaine comme rurale. 83 % du linéaire francilien est très rectiligne à rectiligne. La densité de seuils en rivières est forte (1 seuils tous les 4 km) même si la base de données permettant cette mesure est incomplète. La pression urbaine est importante et touche un tiers du réseau analysé. La ripisylve semble assez présente mais près de 700 km de rivière en sont presque totalement dépourvus. Cependant la base de données ne permet pas de voir la nature de cette végétation. Ces différentes pressions altérations se traduisent principalement par une très forte homogénéisation des habitats aquatiques et donc de la qualité écologique globale.

Dans un deuxième temps, des essais de filtrages successifs sur certains des paramètres de la base de données permettent de sélectionner divers cours d'eau, par exemple :
- Les portions de cours d'eau relativement peu altérées.
- Les portions de cours d'eau très altérées.
Quelques préconisations générales ont été indiquées pour ces cours d'eau à titre d'exemple. Aujourd'hui cependant, les orientations de gestion et de restauration ne peuvent être abordées sous un angle purement technique, compte tenu de la réticence des maîtres d'ouvrage à se lancer dans ces actions. La mise en place de sites pilote qui pourraient servir de vitrine est donnée comme une piste pour développer l'intérêt des élus et gestionnaires. L'étude a ainsi sélectionné des portions de cours d'eau altérées avec des caractéristiques permettant théoriquement de mettre en œuvre assez facilement et avec une efficience probable assez élevée, des projets de restauration pilote.

Suivi de la qualité des eaux de surface: étude des peuplements d'invertébrés du bassin de l'Ourcq

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

GREBE

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Béatrice COLIN

La Direction Vallées-de-Marne a confié au prestataire GREBE
la réalisation d'une étude hydrobiologique ponctuelle du bassin de l'Ourcq en vue d'améliorer les connaissances locales des cours d'eau. D'autres investigations complémentaires à cette étude ont aussi été menées avec l'étude des peuplements de diatomées et de 4 campagnes physicochimiques.

Les prélèvements d'analyses faunistiques ont eu lieu en août 2007 sur 16 stations, en respectant la norme NF T 90-350 de l'Indice Biologique Global Normalisé (IBGN de mars 2004,) et en élaborant une fiche descriptive par station de mesure, avec la liste faunistique.
En conclusion, l'ensemble des stations de l'Ourcq, l'Ordrimouille, la Grivette et le Clignon, la Gergogne à May présentent une qualité biologique bonne à très bonne: la qualité de l'eau peut être localement altérée mais la diversité des habitats et le développement de la végétation aquatique sur l'Ourcq permet de compenser la faiblesse des taxons indicateurs.

Les peuplements sont moyennement équilibrés, voire déséquilibrés en liaison avec les fortes abondances de taxons polluo-tolérants.

La Savières, les rus d'Allan et de Chaudailly montrent une qualité moyenne : la qualité de l'habitat devient davantage limitante pour les deux premiers cours d'eau (milieu lentique fortement envasé, absence de substrat végétaux) et la qualité de l'eau impacte nettement le dernier.

La Gergogne à Acy en Multien est de qualité biologique médiocre, la qualité de l'habitat et de l'eau étant pénalisantes (fossé agricole envahi par la végétation rivulaire herbacée).

Suivi de la qualité des eaux de surface : étude des peuplements de diatomées du bassin de l'Ourcq

Autres phases

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

AQUASCOP

Contact Agence

Béatrice COLIN

La Direction Vallées de Marne a confié au prestataire AQUASCOP l'expertise des peuplements de diatomées dans le cadre d'une étude ponctuelle du bassin de l'Ourcq en vue d'améliorer les connaissances locales des cours d'eau prospectés. D'autres investigations complémentaires à cette étude ont aussi été menées avec l'étude des peuplements d'invertébrés et de quatre campagnes physicochimiques.

Les prélèvements ont eu lieu en septembre 2007 sur 16 stations, en respectant la norme NF T 90-354 de l'Indice Biologique Diatomées (IBD de juin 2000) et en élaborant une fiche descriptive par station de mesure, avec la liste floristique.

En conclusion, les eaux de l'Ourcq et de ses affluents sont relativement bien oxygénées, sauf le Clignon à Brumetz, l'Ourcq à Crouy et dans une moindre mesure la Gergogne.

Les eaux bénéficient globalement d'une assez faible charge en matières organiques (niveau de saprobie) : néanmoins, les matières organiques sont en quantité plus importante dans le ru d'Allan, le Clignon à Brumetz, la Gergogne et l'Ourcq à Crouy.

Les matières minérales se trouvent en excès dans l'ensemble des cours d'eau, avec une eutrophisation modérée à forte.

Les notes de l'Indice de Polluosensibilité Spécifique (IPS), comprises entre 10,3 et 14,2 sur 20, mettent en évidence plutôt une qualité bonne à moyenne, sauf pour la Gergogne à Acy-en Multien de mauvaise qualité.

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