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L’agence de l’eau Seine-Normandie met à disposition ses données via le portail de bassin

Données sur la qualité des eaux superficielles

L’agence de l’eau Seine-Normandie met à disposition ses données de suivi de qualité des eaux superficielles

bulles d'eau

Bilan de la qualité des cours d'eau du bassin Seine-Normandie sur la période 1971-2010

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Agence de l'eau Seine-Normandie

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GeoHyd

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A.LEQUIEN

Les réseaux de surveillance (Inventaire National de la Pollution, réseaux complémentaires de 1971 à 1986, Réseau National de Bassin à partir de 1987, réseaux DCE à partir de 2007) ainsi que le changement de méthodes d'évaluation et de suivi des paramètres de la qualité des eaux (grille qualité de 1971, SEQ-Eau, arrêté d'évaluation du 25/01/2010) rendent difficiles l'appréciation globale de l'évolution de la qualité des eaux sur une longue période. A l'échelle du bassin Seine-Normandie, 18 millions de données brutes ont été traitées selon les règles actuelles de calcul de l'état écologique et chimique des cours d'eau pour être comparées sur l'ensemble de la période 1971-2010. Sur 19 stations historiques INP, la qualité physico-chimique se caractérise par une faible proportion de stations en bon état jusqu'en 1995 (environ 20 %) puis s'améliore progressivement. En 2010, 70 % de stations sont en bon état.

Les nutriments constituent l'élément de qualité qui s'est le plus fortement amélioré avec un taux de stations en bon et très bon état passant de 30 % en 1995 à 80 % en 2010. L'ensemble des paramètres composant cet élément de qualité (nitrites, ammonium, orthophosphates, phosphore total) s'améliorent considérablement à partir des années 1990, période de grands chantiers concernant les stations d'épuration (Directive ERU notamment). La nette amélioration des matières phosphorées peut également être imputée aux politiques réglementaires comme l'interdiction des phosphates dans les lessives.

Pour le paramètre nitrate, le seuil élevé du bon état, fixé actuellement à 50 mg/L, masque les variations et reste toujours au bon état sur l'ensemble de la période considérée.

L'évolution de la biologie est plus difficilement interprétable en raison de la variabilité des mesures (fréquence 1 année sur 2) et de leur disponibilité. En effet, l'évaluation de la qualité biologique n'est disponible que depuis 1995 pour l'indice poisson et à partir de 2003 pour les invertébrés et les diatomées. Néanmoins, depuis 2003, une légère tendance à l'amélioration des compartiments invertébrés et diatomées est observée, l'indice poisson restant stable depuis 1995.

Pour les polluants spécifiques et l'état chimique, la construction des réseaux DCE et la recherche systématique de nouvelles molécules à partir de 2007 impacte les déclassements enregistrés. Le compartiment des polluants spécifiques (arsenic, chrome, cuivre, zinc, chlortoluron, oxadiazon, linuron, 2-4D et 2-4 MCPA) reste stable sur l'ensemble de la période. Ils sont régulièrement évalués comme étant en bon état et, à partir de 2007 une stagnation à 80 % de stations en bon état est constatée. Pour la chimie, on observe une persistance du mauvais état depuis les années 1970. Depuis 2007, une prédominance du mauvais état chimique est observée avec un passage de 30 % à 90 % de stations en mauvais état dû à la recherche des HAP dans les eaux à compter de cette année. Par ailleurs, l'étude des molécules chimiques permanentes met en avant une part non négligeable de déclassements liée aux pesticides cyclodiènes au cours des 10 dernières années.

Sur l'ensemble des stations suivies entre 2000 et 2010 (plus de 800 stations au total), les paramètres les plus déclassants sont les suivants : le phosphore total pour la physico-chimie, les diatomées pour la biologie, le cuivre et le zinc pour les polluants spécifiques et les HAP pour l'état chimique.

En 2009-2010, les résultats sont les suivants:
- 37 % en bon et très bon état écologique (N=512 stations),
- 55 % en bon et très bon état biologique (N=538 stations),
- 54 % en bon et très bon état physico-chimique (N=857 stations),
- 84 % en bon et très bon état pour les polluants spécifiques (N=604 stations),
- 11 % en bon état chimique (N=626 stations).

La détermination de masses d'eau en limite d'état, c'est-à-dire susceptible de s'améliorer ou de se dégrader a été réalisée en faisant varier les limites de classes de l'arrêté comme suit :
+/- 20 % pour la physico-chimie,
+/- 1 point pour les invertébrés, les diatomées et les poissons.
Sur le bassin, il apparait que 56 masses d'eau pourrait ainsi se dégrader et 47 s'améliorer en faisant varier ces limites de classes.

Evaluation et diagnostic de l'état des masses d'eau de surface sur le bassin Seine-Normandie en 2009

Autres phases

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

GeoHyd

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A.LEQUIEN

Le bassin Seine-Normandie comporte 1700 masses d'eau superficielles. Conformément aux objectifs environnementaux fixés par le SDAGE 2010-2015 pour le premier cycle DCE, 2/3 des masses d'eau de surface doivent atteindre le bon état écologique en 2015, soit plus de 1100 masses d'eau. Dans le cadre de l'évaluation initiale de l'état écologique réalisée en 2009, 500 masses d'eau étaient en bon état et 1200 masses d'eau en état moins que bon. Ainsi, pour atteindre l'objectif de 2/3 des masses d'eau en bon état écologique en 2015, l'enjeu est double sur le bassin Seine Normandie :
- garantir la non-dégradation des 500 masses d'eau déjà en bon état,
- identifier, parmi les 1200 masses d'eau en état moins que bon, 600 masses d'eau dont l'état pourrait s'améliorer d'ici 2015.

Pour respecter le principe de non dégradation et identifier les masses d'eau dont l'état pourrait s'améliorer d'ici 2015, un diagnostic l'état des eaux permettant de caractériser les origines de la dégradation de la qualité des eaux a été mené. Il a été conduit à l'échelle du bassin Seine Normandie, en compilant les données d'état écologique calculées aux stations (2006-2007) et à la masse d'eau (modèle SENEQUE) avec les connaissances relatives aux pressions pouvant s'exercer sur une masse d'eau (collectivités, industries, hydromorphologie, agriculture) et celles concernant le fonctionnement naturel des masses d'eau (géologie, régime hydrologique…), soit plus de 18 millions de données. Un niveau de risque d'exposition pour trois types de pressions (ponctuelles, diffuses et hydromorphologiques) a été estimé sur chacune des masses d'eau de surface du bassin Seine-Normandie, permettant d'évaluer les chances d'atteinte du bon état et de cibler les actions en fonction des pressions identifiées.

La méthodologie utilisée (DPSIR) définit un risque d'exposition (nul, faible, moyen, important, maximum) en croisant les pressions directes (STEP, industries), diffuses (nitrates) et hydromorphologiques avec la "vulnérabilité" ou capacité du milieu à recevoir une pression. Sur l'ensemble des masses d'eau du bassin, l'évaluation qualitative des pressions (niveau de risque faible à maximum) donne les résultats suivants : 1535 masses présentent un risque diffus, 1087 un risque hydromorphologique et 563 un risque ponctuel. Le ratio population sur débit est un indicateur de risque synthétique pour les pressions ponctuelles.

Pour identifier les masses dont l'état pourrait s'améliorer d'ici 2015, un croisement entre état écologique moins que bon (état moyen, médiocre et mauvais) et niveau de risque global faible pour toutes les pressions a été réalisé. Ceci conduit à identifier 200 masses d'eau en état moyen pour lesquelles l'enjeu est plausible, bien que présentant une dégradation de la qualité d'origine essentiellement diffuse (de l'ordre de 85 %).

Afin d'identifier des masses d'eau supplémentaires pour lesquelles les objectifs sont malgré tout réalistes et de pouvoir cibler les interventions de l'Agence, les masses d'eau en état actuel moins que bon (état moyen, médiocre et mauvais) et présentant un niveau de risque fort uniquement pour les pressions ponctuelles ou hydromorphologiques ont également été recherchées, ces pressions étant à priori les plus faciles à réduire. Parmi les masses d'eau en état moyen, 50 pourraient faire l'objet d'actions ciblées sur les rejets des collectivités et industries (pressions ponctuelles) et 200 en matière de restauration hydromorphologique, objectif déjà plus complexe à atteindre.

En complément de cette approche à la masse d'eau, les rejets à cibler pour une amélioration de la qualité ont été identifiés sur le bassin. L'impact de chaque rejet direct (STEP collectives et industrielles) a été analysé en effectuant la différence de concentration amont/ aval simulées par SENEQUE pour les paramètres NH4, PO4 et COD. Ces rejets à risque, c'est-à-dire engendrant une augmentation de concentration de 30 % à l'aval du rejet ont été dénombrés. 251 masses d'eau en état écologique moyen ont au moins un rejet à risque pour l'un des 3 paramètres.

Les relations entre les données d'état calculées aux stations (N=665), l'occupation des sols, le débit, la physico-chimie à l'amont du bassin et l'hydromorphologie ont été testées. Il apparait que les variables d'occupation du sol (taux de couverture des zones naturelles, d'urbanisation et d'agriculture permanente du bassin) sont relativement bien corrélées avec l'état biologique tandis que les variables hydromorphologiques, telles que le nombre d'ouvrages et la ripisylve ainsi que la variable physico-chimie ne ressortent que très peu de ces tests statistiques.

Contamination des eaux souterraines du Nord-Loiret et Sud-Essonne par les solvants chlorés - résultats de 2001 à 2013

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Agence de l'eau Seine-Normandie - DDT91

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BRGM

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M.AKOPIAN - A.CARLIER

La présence de Composés Organo-Halogénés Volatils (COHV) a été mise en évidence dans les eaux de la nappe du Calcaire de Brie (Oligocène) pour la première fois dans le Loiret (45) et l'Essonne (91) en 1993 au droit des forages d'Alimentation en Eau Potable (AEP) de Rouvres-Saint-Jean (Nord-Loiret) et Bois-Herpin (Sud-Essonne). La zone industrielle (ZI) de Sermaises (45) et une ancienne décharge située sur le territoire de la commune de Sermaises sont considérées comme les pistes les plus vraisemblables dans la recherche de l'origine de cette contamination historique.

Un réseau de surveillance a donc été mis en place. Le suivi, annuel à pluriannuel, a été pris en charge par la DDT de l'Essonne entre 2004 et 2011, en mandatant des bureaux d'études. Aucune campagne n'a été réalisée en 2012, mais le comité de suivi a conclu sur l'espacement possible des campagnes de surveillance en instaurant le suivi tous les deux ans pour suivre l'évolution du panache de pollution. L'Agence de l'Eau Seine-Normandie a repris, en 2013, la surveillance de la qualité des eaux souterraines à son compte. Elle a assuré la campagne de prélèvement des eaux souterraines en juillet 2013 et s'engage à poursuivre la surveillance dans le cadre de ses marchés de mesures.

De manière générale, les résultats d'analyse de la campagne de juillet 2013 sont cohérents avec les campagnes précédentes, et montrent une stabilité globale des concertations des COHV totaux dans les points de suivis. En effet, les COHV se dégradant facilement à l'air libre (photolyse), sont très stables dans les eaux souterraines. Le trichloroéthylène reste le COHV mesuré de manière prédominante.

La synthèse des résultats d'analyse des campagnes de suivi du panache de pollution en COHV totaux de la zone Nord-Loiret et Sud-Essonne réalisés depuis 2001 montre que :
- Des COHV sont présents dans la nappe de Beauce (calcaire de Beauce, sables de Fontainebleau et calcaire de Brie) depuis la ZI de Sermaises, jusqu'à l'Essonne à d'Huisson-Longueville ;
- Une migration s'opère depuis les calcaires de Beauce et les sables de Fontainebleau (dans le Loiret) jusqu'au calcaire de Brie (dans l'Essonne). Cependant la migration du panache de pollution n'est pas complètement définie, notamment dans les Sables de Fontainebleau ;
- Même si ce panache trouve vraisemblablement son origine au niveau de la ZI de Sermaises (pollution historique sur laquelle des actions ont été menées), et qu'il est (ou qu'il a) été réalimenté de manière plus ou moins significative au droit de l'ancienne décharge, la contribution d'autres sources secondaires, non identifiées ne peut être exclue en différents points du secteur concerné ;
- Les concentrations en COHV totaux sont globalement en baisse dans les calcaires de Beauce, en aval immédiat de la ZI de Sermaises, liées aux travaux de dépollution réalisés entre 2002 et 2009 au niveau de la zone industrielle. Elles sont globalement stables dans le calcaire de Brie. Les concentrations mesurées en COHV totaux dans la nappe de Beauce (calcaires de Beauce, sables de Fontainebleau et calcaires de Brie) sont généralement supérieures à la limite de qualité des eaux destinées à la consommation humaine pour la somme du trichloroéthylène (TCE) et du tétrachloroéthylène (PCE) (10 µg/l) dans la zone comprise dans l'extension estimée du panache de pollution. Il est à noter que le TCE est le principal COHV mesuré ;
- Les concentrations en COHV (TCE) mesurées dans la nappe du calcaire de Champigny sous-jacent, bien que très faibles (<1µg/l), laissent entrevoir la possibilité d'une légère migration verticale du panache. L'aquifère éocène du calcaire de Champigny est en principe séparé hydrauliquement de l'aquifère multicouche de Beauce par la formation peu perméable des marnes vertes (Sannoisien) ;
- Pour rappel, les résultats des analyses isotopiques réalisées en 2008 (Nowak et al., 2009) indiquent que le panache présente une contamination directe en TCE, (qui n'est pas le résultat d'une biodégradation de PCE), ce qui confirme l'absence de phénomène de biodégradation naturelle ;
- Une estimation de l'extension du panache de pollution permet de mettre en évidence un panache long et étiré, caractéristique d'un panache en COHV. D'une dimension de 20 km de long sur 3 km de large en moyenne, ce panache représente une surface de 70 km² environ, soit 4% de la surface totale de la masse d'eau FRGG092 "Calcaires Tertiaires libres de Beauce" (surface totale de 1 715 km²).

Evaluation de la tension quantitative de sept bassins versants des vallées d'Oise (2012)

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

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Agence de l'eau Seine-Normandie (N.GALLOIS)

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P.MERCIER - J.CUNY

Cette étude exploratoire a cherché à dresser un bilan de la situation quantitative de la ressource en eau du territoire des vallées d'Oise : Quel est l'état de la ressource aujourd'hui ? Quels sont les secteurs en tension quantitative ? Pourquoi cette tension : est-il possible de dégager des facteurs climatiques ? Anthropiques ? Quels impacts potentiels ? Quelles démarches locales d'études ou de gestion faire émerger ?

Cette étude a consisté d'abord en une synthèse de toutes les études déjà réalisées sur le territoire, permettant la sélection des sept bassins d'étude : Brêche, Nonette, Matz, Oise-Aronde, Automne (60), Retourne (08) et Serre (02). Ces sept bassins ont été sélectionnés pour leur intérêt et ont été analysés de près, selon la trame de l'état des lieux : état - pression - impact. Les trois phases d'analyse pour ces 7 bassins :
- identifier et évaluer les prédispositions de tension quantitative sur chacun de ces bassins avec les données de pluie, précipitations efficaces, infiltration, comportement hydrologique, débit et piézométrie : ETAT.
- évaluer spatialement et temporellement l'évolution des prélèvements et leur poids par rapport à la recharge : PRESSION.
- croiser l'état et la pression constatés avec les données de zones à enjeu (frayères) et assecs (ROCA et ONDE) pour identifier les zones où les impacts constatés sur le milieu pourraient être en partie d'origine anthropique : IMPACT.

L'analyse détaillée des paramètres climatologiques et hydrologiques a été menée notamment avec l'outil de segmentation de Hubert sur les chroniques de 1970 à 2010, ainsi qu'avec le modèle pluie-débit GR2M calé sur cinq bassins versants, dont ceux de la Serre et de la Nonette qui ont fait l'objet de simulations croisées.

Le facteur d'évolution principal identifié est une augmentation de l'E.T.P. depuis le début des années 1990, laquelle se poursuit jusqu'à aujourd'hui. Ceci se traduit par un bilan P-E.T.R. plus faible en particulier sur certains des bassins sélectionnés selon leur sensibilité. Une baisse est ainsi observée sur la piézométrie des bassins de l'Automne, l'Aronde, la Nonette et la Brèche, sur les débits pour l'Automne et l'Aronde.

Des cartes du ratio "volumes consommés/recharge" pour l'année 2008 ont été produites sur le secteur de DTVO, avec un calcul à l'échelle de la sous zone hydrographique. Elles pourront servir de base de connaissance pour les nouvelles autorisations de prélèvement en ciblant les secteurs déjà très impactés. Des zones sensibles cumulant assecs, forte pression de prélèvement et enjeux milieu ont été identifiées : les zones amont de l'Arré, de la Brêche, de la Sainte Marie et de l'Oise Aronde.

Des propositions sur le volet quantitatif dans le PTAP ont pu être consolidées (ZTQ).

Remarque : les points faibles de cette étude sont la difficulté à pouvoir distinguer les effets purement climatiques des effets anthropiques dans les impacts constatés et l’hétérogénéité des données d'assecs historiques (ROCA). Les points d'amélioration sont que d'autres bassins avec des zones sensibles seraient à analyser Thève, Esche,Verse, Thérain et que certains bassins étudiés ici pourraient faire l'objet d'étude pour préciser les impacts sur le milieu (vie aquatique) et leurs conditions (débit biologique).

Recherches de relations entre l'état qualitatif des cours d'eau et rejets industriels et urbains de micropolluants

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Agence de l'eau Seine-Normandie

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Agence de l'eau Seine-Normandie

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Mireille RAGUET - Manuel SARRAZA

Dans le cadre de l'action de recherche et de réduction des rejets de substances dangereuses dans l'eau (3RSDE), des analyses d'une centaine de substances ont été effectuées dans les rejets d'environ 340 établissements sur le bassin Seine-Normandie, répartis sur 4 régions : l'Île-de-France, la Champagne-Ardenne, la Basse-Normandie et la Haute-Normandie.

À partir de l'exploitation de ces données, des profils qualitatifs d'émission de micropolluants par secteur d'activité ont été établis. La typologie de ces secteurs a été définie à partir des données de la redevance industrielle et de l'expertise des chargés d'opérations de l'Agence de l'eau.

Par extrapolation, les profils ont ensuite été appliqués aux sites industriels redevables du bassin (plusieurs milliers) après leur classement selon cette même typologie d'activités. Puis, pour chaque famille chimique, une distribution hydrographique des rejets ponctuels de micropolluants sur le bassin a été déduite de l'extrapolation.

Cette approche permet un premier repérage des portions de cours d'eau susceptibles de présenter un intérêt pour le réseau de contrôle opérationnel du milieu au regard des impacts industriels. Elle est cependant limitée par son caractère uniquement qualitatif et reste à compléter par une approche plus quantitative.

Réseau de suivi des pesticides dans les eaux en région Bourgogne pour l'année hydrologique d'août 2005 à juillet 2006

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DIREN Bourgogne

Réalisée par

FREDON Bourgogne

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Armelle PERNET

Le réseau de suivi des pollutions par les pesticides dans les eaux de surface et les eaux souterraines en Bourgogne est en place depuis août 2002. Les résultats de la quatrième année de fonctionnement correspondent à l'année hydrologique d'août 2005 à juillet 2006. Un bilan de l'évolution des contaminations sur les quatre ans de suivi est également réalisé.

Le réseau est composé de 40 points et 316 molécules sont suivies. Les résultats observés confirment que :
- tous les cours d'eau suivis présentent une contamination à des degrés divers. La contamination est importante en zone viticole et dans une moindre mesure en zone de grandes cultures,
- pour les eaux souterraines, le dépassement des normes d'alimentation en eau potable est fréquent notamment en secteurs viticoles et maïsicoles.

D'une manière générale, cette année de suivi confirme la pollution chronique de faible intensité à l'atrazine. Pour les eaux de surface, les pollutions chroniques au glyphosate et diuron sont confirmées. Par rapport aux campagnes précédentes, on note une augmentation du nombre de molécules retrouvées en eau de surface principalement et une hausse des fréquences de quantification des molécules retrouvées en faibles concentrations.

On peut toutefois constater que les interdictions et restrictions d'utilisation prononcées à ce jour ont déjà des effets visibles et permettent d'espérer la résorption d'une part non négligeable de la pollution. Cependant, on ne mesure pas encore très bien les effets de la substitution des molécules interdites par d'autres molécules.

Le fonctionnement du réseau régional est le fruit d'un travail de concertation entre de nombreux partenaires : Direction Régionale de l'Environnement (DIREN), Direction Régionale de l'Agriculture et de la Forêt (DRAF), Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS), Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles (FREDON), Chambre Régionale d'Agriculture de Bourgogne (CRAB), Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), Directions Départementales de l'Agriculture et de la Forêt (DDAF), Agences de l'Eau Loire-Bretagne, Rhône-Méditerranée-Corse et Seine-Normandie, Conseil Régional, Conseils généraux (de la Côte-d'Or, de la Nièvre, de la Saône-et-Loire et de l'Yonne), du Bureau de Recherche Géologiques et Minières de Bourgogne (BRGM SGR Bourgogne)…

Bilan du réseau de suivi des teneurs en nitrates dans les eaux souterraines de la Nièvre

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Etude commandée par

Conseil Général de la Nièvre

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Conseil Général de la Nièvre

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Armelle PERNET

La ressource en eaux superficielles et souterraines de la Nièvre (58) connaît une dégradation de sa qualité liée notamment au paramètre nitrate. Des zones que l'on pensait préservées comme le Morvan sont localement contaminées. Les nitrates sont un très bon indicateur de la vulnérabilité des aquifères. Un suivi adapté dans les eaux souterraines peut alors permettre de mieux comprendre le fonctionnement du système hydrogéologique.

Dans cet objectif, la mise en place du réseau nitrates du Conseil général concerne 21 points (dont 10 sur Seine-Normandie) suivis mensuellement d'avril 2006 à mars 2007, soit 12 mois. Les analyses concernent principalement des captages d'eau potable. Cependant, d'anciens captages abandonnés ou des sources non exploitées ont fait aussi l'objet d'un suivi.

Le bilan fait apparaître une problématique nitrates généralisée sur le département de la Nièvre. Plus de 20 stations de mesures ont présenté au moins une fois dans l'année une concentration supérieure à 25 mg/l et 15 points ont atteint les 40 mg/l sur la période de suivi. La contamination en nitrates est aussi bien présente dans la ressource en eau issue des calcaires du nivernais que dans les zones que nous pensions préservées, comme le Morvan. Cela témoigne de la vulnérabilité de la ressource et surtout de la nécessité d'être vigilant sur l'occupation des sols.

Au vu des courbes d'évolution, environ 15 points laissent supposer une restauration possible à courts et moyens termes de la qualité de l'eau.

Enfin, ce travail a permis de regrouper différents fonctionnements hydrogéologiques qui nous permettent de classer les aquifères en réactifs ou complexes.

Délimitation et caractérisation des Masses d'Eau Petits Cours d'Eau sur les sept unités hydrographiques du bassin Seine-Amont

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

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Agence de l'eau Seine-Normandie

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Armelle PERNET

Le travail suivant s'intègre dans le cadre de la mise en œuvre de la DCE et constitue une suite logique de l'état des lieux définissant et caractérisant les drains principaux. Il vise à définir et à caractériser les masses d'eau petits cours d'eau (MEPC) sur les sept unités hydrographiques de la direction de secteur Seine-amont de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie.

Ce stage s'est déroulé en quatre phases :
- à partir des travaux sur les délimitations des masses d'eau petits cours d'eau, réalisés par la DEPEE et les autres directions de secteurs de l’Agence, le travail a consisté à reprendre, à appliquer et à ajuster cette méthode sur les sept unités hydrographiques ;
- chaque MEPC identifiée a alors été caractérisée : occupation du sol, hydroécorégions, présence de station d'épuration, d'industriels, et informations émanant des schémas départementaux à vocation piscicoles et des plans départementaux de gestion piscicoles ;
- le découpage et les premiers éléments de caractérisations ont ensuite été présentés à l'échelle de chaque département auprès des Fédérations de pêches, des brigades départementales du Conseil Supérieur de la Pêche et Parc Naturel. A l'issue de ces réunions d'expertise, des MEPC ont été rajoutées. A l'inverse, d'autres ont été supprimées ;
- enfin, une analyse, dressant le bilan des éléments obtenus après expertise, a été effectuée.

In fine, 266 MEPC ont été définies. Pour 49 d'entre elles, un programme de préservation de l'état des milieux aquatique devra être défini, pour 194 des mesures visant à l'amélioration ont été formulées et sur 9 des actions ont été préconisées pour l'atteinte d'un "bon état adapté" à la MEPC.

Caractérisation des aires d'alimentation des points d'eau du réseau de suivi des pesticides en région Bourgogne

Autres phases

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Etude commandée par

FREDON Bourgogne

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FREDON Bourgogne

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Armelle PERNET

Le suivi des phytosanitaires sur l'année hydrologique d'août 2002 à juillet 2003 a permis de mettre en évidence, malgré des hypothèses de départ inverses, que des types de réponse à la contamination phytosanitaire comparables pouvaient être obtenus sur des aquifères très différents. Les contaminations par les pesticides sembleraient surtout être liées aux cultures en place sur l'aire d'alimentation du point.

Il a donc été primordial de connaître l'occupation des sols des bassins versants mais aussi la nature de ces sols afin d'appréhender les phénomènes de transfert des pesticides. Dans le cadre du Groupe Régional d'Action contre la Pollution par les Produits phytosanitaires dans l'Environnement (GRAPPE), la Chambre Régionale d'Agriculture de Bourgogne (CRAB) a confié à la Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles de Bourgogne (FREDON) la réalisation de ce travail. Les objectifs de l'étude et leur mise en oeuvre :
- identifier les cultures présentes sur les aires d'alimentation et estimer leurs proportions,
- caractériser les pratiques phytosanitaires leurs étant associées,
- intégrer les données concernant la présence de haies, de bandes enherbées, d'exploitation en agriculture biologique et cerner les relais de diffusion de l'information auprès des acteurs présents sur les bassins versants.

Enfin, le croisement des informations entre cette étude et les résultats d'analyses d'eau des 40 points du réseau de suivi des pesticides aura pour but de faciliter la compréhension des contaminations phytosanitaires et de leurs évolutions. Cette méthode d'aller-retour de l'information permettra de préciser et d'affiner les informations obtenues au fur et à mesure des années.

Le fonctionnement du réseau régional est le fruit d'un travail de concertation entre de nombreux partenaires : Direction Régionale de l'Environnement (DIREN), Direction Régionale de l'Agriculture et de la Forêt (DRAF), Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS), Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles (FREDON), Chambre Régionale d'Agriculture de Bourgogne (CRAB), Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), Directions Départementales de l'Agriculture et de la Forêt (DDAF), Agences de l'Eau Loire-Bretagne, Rhône-Méditerranée-Corse et Seine-Normandie, Conseil Régional, Conseils généraux (de la Côte-d'Or, de la Nièvre, de la Saône-et-Loire et de l'Yonne), du Bureau de Recherche Géologiques et Minières de Bourgogne (BRGM SGR Bourgogne)…

Ce rapport doit permettre d'être plus précis dans l'interprétation des contaminations qui auront pu être identifiées lors des campagnes d'analyses.

Le rendu d'étude comprend 5 tomes : le tome 1 porte sur la méthodologie d'exploitation des données, les quatre autres étant un zoom sur chaque département de la Région Bourgogne (21, 58, 89, 71).

Etude pour une meilleure connaissance de la rivière Le Beuvron et ses affluents

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Etude commandée par

Conseil Général de la Nièvre

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Conseil Général de la Nièvre

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Armelle PERNET

Dans l'objectif de mieux connaître les ressources en eau du département, le Conseil Général de la Nièvre a décidé d'engager une étude sur le bassin versant du Beuvron au cours de l'année 2005. En effet le Beuvron est un des affluents majeurs de l'Yonne en rive gauche mais est aussi un bassin important pour le département de la Nièvre. Le manque d'information au niveau de la qualité physico-chimique et biologique au niveau de ce bassin perdurait et le Conseil Général souhaitait couvrir ce manque et informer le "grand public" des résultats de cette étude.

L'étude a porté sur huit stations réparties sur l'ensemble du bassin versant du Beuvron et s'est déroulée en trois phases :
- caractérisation de la qualité physico-chimique de l'eau,
- caractérisation de la qualité biologique de l'eau (invertébrés et poissons),
- communication locale autour de l'étude.

Ainsi, le présent rapport présente une fiche détaillée par station d'étude avec une carte de localisation, les résultats des analyses physicochimiques traitées au SEQ eau, les résultats de l'indice biologique normal globalisé avec la liste faunistique et les résultats des inventaires piscicoles issues des pêches électriques.

Le bilan est le suivant :
- La qualité physico-chimique de l'eau est globalement bonne sur l'ensemble du bassin avec un bruit de fond en nitrates généralisé avec une qualité moyenne voir mauvaise jusque 80 mg/l au niveau des sources.
- La qualité biologique, vue au travers de l'étude des invertébrés, est globalement bonne mais pourrait être excellente si l'habitat n'était pas dégradé (présence d'étangs, curage, manque de ripisylve, ...). Concernant la faune piscicole, 22 espèces ont été recensées ainsi que 2 espèces d'écrevisses (américaine et signal). La population piscicole est un peu déséquilibrée en raison de la présence d'étangs qui influe sur la thermie des eaux et donc sur la présence/absence d'espèce mais aussi sur la présence d'espèce indésirable comme le poisson chat.

Cette étude a permis de mettre en évidence les problèmes rencontrés dans ce bassin : gestion/prévention des inondations, incidence des étangs, pollution diffuse agricole et domestique, problèmes des étiages et assecs.

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