Le vendredi 2 juillet, à Flers dans l’Orne, les représentants de Flers Agglo, de l’État, de l’agence de l’eau Seine Normandie, du Syndicat départemental de l’Eau de l’Orne, du Syndicat Mixte de restauration des rivières de la Haute Rouvre et de Domfront Tinchebray Interco. signent le contrat de territoire « eau & climat » 2021/2024 du territoire de la Rouvre au Noireau. Ils s’engagent à mener un programme d’actions ciblées prioritaires en faveur de la reconquête du « bon état » des ressources en eau, de la biodiversité, et bénéfiques pour l’adaptation au changement climatique du territoire de la Rouvre au Noireau.

Un diagnostic complet du territoire, partagé par l’ensemble des acteurs concernés a permis d’inscrire un programme d’action au contrat répondant à 4 enjeux :

• Diminuer les pollutions diffuses des cours d’eau, surtout par temps de pluie, en luttant contre l’érosion-ruissellement identifiée comme la principale source de dégradation de la qualité des cours d’eau, et en restaurant les cours d’eau (la Visance en priorité) et les zones humides, propriétés de Flers Agglo sur le bassin versant de la Vère. Des diagnostics bocagers et programmes de recomposition de la trame bocagère pourront être financés par l’agence de l’eau Seine-Normandie et mis en œuvre sur l’ensemble du territoire grâce à la création d’un poste de technicien bocage pris en charge par Flers Agglo et Domfront Tinchebray Interco au prorata de la surface des deux collectivités. Notons que ces travaux auront également un impact positif fort sur la lutte contre les inondations notamment sur le centre-ville de Flers.
• Diminuer les pollutions ponctuelles des cours d’eau en travaillant sur les sujets prioritaires d’assainissement notamment le traitement du phosphore dans les stations d’épuration de Bellou en Houlme, Briouze, Landigou, St-Georges-des-Groseillers. La mise aux normes de l’autosurveillance des stations d’épuration deTinchebray-Bocage, et de l’agglomération de Flers pourront également être financés par l’agence de l’eau Seine-Normandie dans le cadre de ce contrat.
• Restaurer la continuité écologique et permettre la libre circulation des poissons. L’objectif est de travailler sur 14 ouvrages identifiés sur les rivières Rouvre, Noireau amont, Noireau aval, la Vère, le Coisel, la Durance, la Diane, le Doinus, la Rouvrette et d’effacer ou d’aménager au moins un ouvrage. 
• Protéger la ressource en eau potable en obtenant les procédures de déclaration d’utilité publique (DUP) instituant les périmètres de protection des captages identifiés de la Rouillerie (Montilly sur Noireau), de la Source Philippe (Berjou) Les maîtres d’ouvrage s’engagent à mettre en œuvre au moins trois des actions définies et jugées pertinentes pour l’adaptation au changement climatique et au moins une action de sensibilisation auprès des élus du territoire. L’agence de l’eau Seine Normandie s’engage à financer prioritairement les actions inscrites au contrat et les deux postes de techniciens existants permettant la réalisation de travaux de restauration de la continuité écologique, de restauration des cours d’eau et de bocage. Les aides financières de l’agence s’effectuent selon les règles du programme « Eau & Climat » 2019-2024, en vigueur.

Mme Pascale FAUCHER, Directrice territoriale Seine-Aval de l'agence de l'eau Seine-N ormandie participait à l’inauguration de l’exposition permanente sur les risques sur les #inondations au CERT du Syndicat mixte du bassin Versant de l'Austreberthe.

Créé en juillet 2000 au même titre qu’une vingtaine d’autres syndicats de bassin versant en Seine Maritime suite aux inondations à répétition de la décennie 90, le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Austreberthe et du Saffimbec (SMBVAS) à, depuis cette date œuvré à la prévention du risque inondation au travers de nombreuses études et travaux au plus proche des élus et des habitants du territoire.

En savoir plus

La typologie des végétations a été effectuée sur l’ensemble du tronçon Vitry – Epernay ce qui a permis d’améliorer la connaissance des végétations de la vallée, grâce aux relevés effectués, et d’identifier de nouvelles associations de végétaux pour la Champagne-Ardenne, voire pour la région Grand-Est.

La typologie a mis en évidence 124 associations végétales , dont 108 liées aux zones humides. Plus de la moitié est considérée comme menacée en Champagne-Ardenne à des degrés divers. Elle a permis également de révéler la grande variété des végétations aquatiques, palustres, prairiales et l’originalité des végétations forestières (saulaies et ormaie-frênaie).

L’agencement des végétations dans la vallée est décrit selon 3 systèmes principaux :

• le lit mineur qui comprend la végétation aquatique, les annexes et la plaine alluviale,
• les petites vallées adjacentes
• les marais alcalins, chacun caractérisés par des végétations qui leur sont propres.

Cette typologie est restituée sous forme d’un catalogue illustré des végétations, incluant une fiche par association végétale et les tableaux phytosociologiques (liens dynamiques entre les associations végétales) des relevés. Ce guide est une aide à l’analyse et à la compréhension des végétations de la vallée à destination des naturalistes, professionnels ou amateurs, ainsi que des gestionnaires.

Pour chaque association végétale, une évaluation patrimoniale (menaces, rareté, degré d’anthropisation/naturalité, niveau d’enjeu) est réalisée et mise à disposition. Elle est à la base de l’établissement des catégories pour la réalisation de l’atlas cartographique qui a été réalisée sur le tronçon Vitry – Châlons sur 2017-2018. Une seconde phase est en cours sur le tronçon Chalons-Épernay.

En complément de la végétation, les espèces patrimoniales et envahissantes ont été pointées (couche SIG sur le tronçon Vitry-Epernay).

Cette étude menée en 2 phases par le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien a reçu 2 subventions de l’agence de l’eau Seine-Normandie d’un montant total de 113 658€.

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Depuis les années 90, la montée en puissance des politiques de la nature en ville s'est accompagnée d'un regain d'intérêt pour les toitures végétalisées.

De multiples avantages écologiques sont associés à la végétalisation des toits, qu'il s'agisse de l'accueil de la biodiversité, de la rétention d'eau, du stockage de carbone... Pour préciser les recherches sur le sujet, L'Agence Régionale de la biodiversité en Ile-de-France a angagé en 2027 avec le soutien de l'agence de l'eau Seine-Normandie l'étude GROOVES (pour Green ROOfs Verified Ecosystem Services) avec l'appui du Muséum national d'histoire naturelle, du conservatoire botanique national du bassin parisien, de l'Institut d'Ecologie et des Sciences de l'Environnement.

36 toitures de typologies différentes (extensives- semi-intensives et intensives) ont fait l'objet d'analyses, via des inventaires des plantes et des invertébrés (dont les pollinisateurs) et des prélèvements de substrats, afin de mieux comprendre leur état écologique.

Après, 3 année d'étude, les premiers résultats viennent confirmer le rôle joué par les toitures végétalisées sur l'accueil de la biodiversité et la capacité à remplir des fonctions écologiques. Ils montrent aussi que ces bénéfices varient grandement entre les systèmes de végétalisation mis en place, ce qui permet de dégager quelques grandes tendances pour les concepteurs et les gestionnaires

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Les vidéos de restitution sont accessibles sur Youtube :

• Écologie des toitures végétalisées : restitution de l’étude GROOVES – Introduction par Gilles Lecuir, ARB IdF
• Les toitures végétalisées : restitution de l’étude GROOVES en bref par Marc Barra, ARB IdF
• La flore des toitures végétalisées par Audrey Muratet, Université de Strasbourg
• Les toitures végétalisées contribuent-elles au rafraîchissement ? par David Ramier, Cerema Île-de-France
• Les sols des toitures végétalisées par Pierre Alain-Maron, INRA Dijon
• Endomycorhizes et toitures végétalisées par Laurent Palka, Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN)
• Arthropodes et pollinisateurs des toitures végétalisées par Hemminki Johan, ARB IdF
• Conception et gestion des toitures végétalisées par Marc Barra, ARB IdF

Sandrine ROCARD, directrice générale de l'agence de l'eau Seine-Normandie

accompagnée de Daniel MARCOVITCH, vice-président du conseil d'administration de l'agence de l'eau Seine-Normandie

La région d'Ile-de-France

Patrick OLLIER, Président de la Métropole du Grand Paris et Maire de Rueil Malmaison

Daniel LEVEL, Président du comité de pilotage du Contrat et Maire de la commune déléguée de Fourqueux

Jean-Pierre AMIOT, Président de l'association Espaces

 et 44 acteurs locaux

signent le CONTRAT EAU, TRAME VERTE & BLEUE, CLIMAT 2020-2024 Plaine Coteaux de la Seine Centrale urbaine

Ce contrat établi pour 5 ans vise à accélérer sur ce territoire la mobilisation de maîtres d'ouvrage autour d'un programme d'actions prioritaires et efficaces pour la préservation des ressources en eau, la biodiversité et l'adaptation au changement climatique.

Un projet environnemental d'envergure

4 enjeux majeurs

EN SAVOIR PLUS

Sandrine Rocard, directrice générale de l’agence de l’eau Seine-Normandie et Fabrice ERVAL, directeur général délégué du groupe SARP ont signé, le 29 juin, un partenariat « Eau & climat 2021-2024» pour accompagner l’ensemble des agences SARP et Veolia du bassin à une meilleure gestion de l’eau et de la biodiversité.

«Le SARP souhaite aller plus loin dans la réduction de l’impact de ses activités de maintenance, réhabilitation des réseaux et ouvrages d’assainissement, d’hygiène des bâtiments ainsi que dans la gestion des déchets dangereux ou non. Nos deux entités ont défini une stratégie commune pour 30 sites répartis dans le bassin Seine-Normandie et concernant la gestion des eaux pluviales, la réduction des rejets polluants, la préservation des risques de pollution accidentelle ou encore la réduction des consommations d’eau », a déclaré Fabrice ERVAL.

«Grâce à cette action, l’agence de l’eau Seine-Normandie s’engage à accompagner techniquement et financièrement les projets prioritaires des agences SARP-Véolia dans le respect de son programme d’interventions, au service de l’environnement et de la biodiversité» explique Sandrine Rocard.

Les travaux éligibles seront financés par l’agence de l’eau à hauteur de 50 % de subvention pour les études et 40% pour les travaux et les actions de sensibilisation prévues auprès des 4000 collaborateurs du groupe, bureaux d’études et prestataires pour les accompagner dans la réalisation de ce défi, jusqu’à 80%. Leader dans les métiers de l’entretien des ouvrages d’assainissement et de la maintenance industrielle depuis plus de 80 ans, le Groupe SARP, filiale du groupe Veolia, accompagne ses clients dans l’entretien, la maintenance, la connaissance et la réhabilitation des réseaux et ouvrages d’assainissement, l'hygiène des bâtiments ainsi que dans la gestion des déchets dangereux et non dangereux.

Le Groupe SARP est implanté sur l’ensemble du territoire national avec plus de 4000 collaborateurs présents sur 140 sites et agences.

Lire le communiqué de presse

Le zonage d’assainissement pluvial de la Ville de Paris, et plus particulièrement son plan ParisPluie adopté en 2018, permet à la Ville d’opérer une transition dans la manière de penser la gestion de ses différents espaces urbains, en exigeant un abattement minimum des pluies là où elles tombent. L’objectif est de réduire les déversements en Seine lors des événements pluvieux courants, visant à l’atteinte de la bonne qualité des eaux de Seine, une des priorité du plan Baignade « Qualité de l’eau et baignade en Marne et en Seine », co-présidé par le préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris, Marc Guillaume, et la Maire de Paris, Anne Hidalgo. En ligne de mire : rendre la Seine et la Marne baignables à l’horizon des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. C’est donc dans ce contexte que les opérations de végétalisation des deux toitures dans le parc omnisport Suzanne Lenglen (Paris 15e) par la société Cultures en Ville (projets lauréat de l’appel à projets Parisculteur) ont été réalisées sur des ouvrages de la Ville. Ces opérations de végétalisation de toitures, financées par l’agence de l’eau, et couplée à la mise en place d’une ferme urbaine, deviennent des lieux d’échange et de transition pour construire ensemble une ville plus durable, permettant de s'adapter au changement climatique.

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A l'issue des délibérations, le jury international composé de professionnels de la communication et d'experts du développement durable a décerné le Trophée d'argent au film de l'agence de l'eau Seine-Normandie.

Voir le film Acquisition et maintien d'une exploitation en agriculture biologique - Syndicat d'Eau Roumois et du pays du Neubourg et Terre de Liens (Eure-27).

Ce film a été sélectionné parmi 500 films des 4 coins de monde en compétition. Le festival est sponsorisé par TV5 monde entre autre.

Découvrez l’intégralité de la sélection

Ce film fait partie de la campagne de communication "Ils l'ont fait pourquoi pas vous" qui invite à découvrir des collectivités, des associations, des agriculteurs et des entreprises du bassin Seine-Normandie ayant menés des travaux exemplaires financés par l'agence de l'eau Seine-Normandie en contribuant à l’amélioration de la qualité des ressources en eau, des rivières et des milieux aquatiques et la biodiversité dans un contexte d’adaptation au changement climatique.

Découvrez les autres films sur notre chaine YOUTUBE.

crédit photo Deauville Green Awards

La commune d'Octeville-sur-mer (76) a réalisé des travaux d’aménagement d’une nouvelle aire de stationnement dont la surface était imperméabilisée à 95% par une dalle béton et des constructions. Objectif : désimperméabiliser cette surface pour permettre l’infiltration des eaux de pluie en réduisant les rejets polluants en zone urbaine et les écoulements à la source.

Comment ? Par l'utilisation de revêtements infiltrants et la réalisation de noues.
Ce chantier est subventionné par l'agence de l'eau Seine-Normandie et s’inscrit dans une politique globale de la ville respectueuse de l’environnement (démarche zéro phyto, plan de gestion différenciée des espaces publics, plantation d’arbres à petits fruits,..).

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A Vitry sur Seine (94),  ce chantier s’inscrit dans la continuité des actions de la collectivité pour une  gestion intégrée des pluies sur l’ensemble de la ville. Voilà plus de 10 ans, la ville a choisi de créer une noue pour gérer les eaux de voirie d’une zone industrielle et délester son réseau d’assainissement.  Aujourd’hui, ce site porteur de biodiversité est également connu comme site expérimental. Il a contribué à l’acquisition de nouvelles connaissances sur le rôle des sols. Une thèse et un guide « infiltrer les eaux pluviales, c’est aussi maîtriser les flux polluants » en sont issus.

Cet aménagement est financé à hauteur de 52 800 € par l'agence de l'eau Seine-Normandie.

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