En 2015, le prix moyen de l'eau s'établit à 4,18 euros par mètre cube sur le bassin Seine-Normandie, pour une consommation annuelle de référence de 120 mètres cube. Plus de 13 millions d'habitants du bassin paient entre 3,5 et 4,4 euros par mètre cube.

Consultez le rapport sur la page "Prix de l'eau"

L'agence de l'eau Seine-Normandie est partenaire de la biennale photographique environnementale et sociale PHOTOCLIMAT du 12 septembre au 12 octobre 2025 à Paris (gratuit et en plein air).

Durant un mois, PHOTOCLIMAT déploie un parcours d’expositions gratuites et en plein air, enrichi d’événements et de rencontres. L’ambition : sensibiliser le plus grand nombre aux grands enjeux sociaux et environnementaux, qu’il s’agisse du jeune public, du grand public, des acteurs et leaders de l’écologie, des entreprises ou des décideurs publics. Entre œuvres artistiques et photographies documentaires, les visiteurs découvriront de vastes scénographies en extérieur.

Une expérience immersive qui vise à réunir, éveiller les consciences et encourager l’engagement citoyen face aux défis d’aujourd’hui et de demain. Partenaire de la biennale PHOTOCLIMAT, l’agence de l’eau Seine-Normandie présente sur les quais de Seine son exposition photographique « L’eau, source de vies », créée à l’occasion des 60 ans des agences de l’eau. Celle-ci s’inscrit dans le pôle Sciences et Nature, un espace dédié à la protection et à la gestion de la biodiversité, à travers des parcours pédagogiques et artistiques.

La séparation des urines constitue une alternative vertueuse : amélioration de la qualité de l’eau, réduction des émissions de GES, économie d’eau et contribution à la souveraineté alimentaire.Depuis 2019, l’agence de l'eau Seine-Normandie et l’ADEME soutiennent activement recherches et expérimentations.

Le mardi 9 septembre de 9h30 à 12h30, l’agence de l’eau Seine-Normandie, l’ADEME et le programme de recherche-action OCAPI (Organisation des cycles azote et phosphore dans les territoires) ont proposé la restitution publique de l’étude de définition des orientations stratégiques pour le déploiement de la séparation à la source des urines en Ile-de-France.

Etaient invités tous les acteurs potentiellement impliqués dans la séparation à la source des urines (association, collectivités & EPCI, aménageurs, entreprises du tertiaire, ERP). Ainsi, 70 interlocuteurs franciliens ont assisté à la présentation. L’objectif de partager les conclusions de l’étude et susciter le débat autour des orientations stratégiques proposées illustrées par des retours d’expérience concrets a bien été remplis de l’avis de tous.

Résultats principaux de l’étude

• Potentiel : 6,3 Mm³/an d’urines, soit 45 000 t d’azote et 3 000 t de phosphore (60 % des besoins agricoles en azote, 40 % en phosphore).
• Localisation : deux tiers des gisements à domicile, un tiers sur les lieux de travail et ERP. • Cibles prioritaires : aéroports, universités, clusters d’entreprises, grands ERP, ZAC (ex. Paris-Saclay). • Techniques disponibles : nitrification/distillation en zones denses, stockage/hygiénisation en périurbain/rural (technologies pour l’habitat encore immatures).
• Horizon 2045 : valorisation possible de 3 900 t d’azote/an, soit près de 9 % du gisement total. • Coûts : 434 M€ d’investissements sur 10 ans et 43 M€/an de fonctionnement. Le modèle économique reste incertain. Enjeux stratégiques
• Inscrire la séparation des urines dans les outils existants : SDAGE, 12ᵉ programme, PDM, PAOT, contrats territoriaux et documents d’urbanisme (SDRIF-e, ZAC, etc.). • Cibler les territoires et bassins prioritaires identifiés dans l’étude.
• Accompagner la montée en puissance de filières locales et circulaires, malgré des incertitudes techniques, économiques et sociales.

La séparation à la source des urines se révèle donc être une solution prometteuse pour l’eau, le climat, l’énergie et l’agriculture. L’étude fournit une base stratégique pour territorialiser et déployer cette pratique en Île-de-France. L’enjeu est désormais de transformer l’expérimentation en stratégie opérationnelle et de donner à cette ressource un rôle central dans la transition écologique et alimentaire.

• Ordre du jour 
• La présentation

Inaugurée en présence de Pascale Mercier, Directrice territoriale Vallées d'Oise de l'agence de l'eau, de M. Olivier Paccaud, sénateur de l'Oise, et d'Olivier Leca, vice-président du Conseil Régional des Hauts-de-France , conseiller municipal et communautaire de Compiègne, l'exposition "L'eau, sources de vies" est visible à la maison du canal du 3 septembre jusqu'au 30 septembre 2025, du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Cette exposition, conçue par les agences de l’eau à l’occasion de leurs 60 ans, invite à découvrir la diversité saisissante des paysages de l'eau et à explorer les récits qui se cachent derrière chaque onde et chaque rivage.

Ce qui semblait impensable il y a encore quelques années est désormais une réalité : la réouverture de la Seine et de la Marne à la baignade, rendue possible grâce à des décennies d’amélioration de la qualité écologique de l’eau et des travaux d’assainissement. Une victoire collective, pour les habitant•es comme pour la biodiversité et nos cours d’eau.

Dans cet épisode, Samia nous emmène sur l’un des sites à Joinville-le-Pont, quelques jours avant l’ouverture. On y croise Frédéric Muller, Vincent Rocher, Abouba Diop et Vincent Markovic, tous acteurs d’un projet hors-norme. Entre modernisation des stations d’épuration, gestion des eaux pluviales, mises en conformité des réseaux domestiques, et suivi en temps réel de la qualité de l’eau, les efforts ont été titanesques.

Rouvrir les rivières à la baignade, c’est redonner accès à un bien commun. Et dans un contexte de réchauffement climatique, c’est aussi une réponse concrète aux besoins de fraîcheur en ville.

Au micro de Samia Basille, journaliste : Frédéric Muller, délégué baignade et grands projets à l’agence de l’eau Seine-Normandie ; Abouba Diop, responsable des branchements privés à Paris-Est Marne et Bois ; Vincent Rocher, directeur délégué à l'innovation, la stratégie et l'environnement au SIAAP

À écouter sans modération !

Retrouvez tous les épisodes ici 👉 https://podcast.ausha.co/en-immersion

𝐋𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐝’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́ 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐚𝐮 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞́𝐬𝐨𝐫𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐥𝐞 !

🎉 2024 est marquée par

• les 𝟔𝟎 𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐢 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐞𝐚𝐮 : l’occasion de souligner l’importance du modèle de gestion par bassin versant et de saluer l’engagement de toutes celles et ceux qui œuvrent pour préserver notre bien commun.
• la baignade en Seine lors des jeux olympiques et paralympiques et l’implication de l’agence de l’eau dans le plan baignade
• la construction de l’adoption du nouveau programme d’intervention 2025-2030 « Eau, climat &biodiversité »
• la consultation du public sur les enjeux de l’eau
• le lancement du premier fonds biodiversité éolien en mer
• la mise en œuvre de la réforme des redevances

Avec plus de 758 𝐌€ 𝐝’𝐚𝐢𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝é𝐞𝐬, l’agence de l’eau atteint un niveau d’engagement inédit pour accompagner la transition écologique des territoires en soutenant plus de 4 000 projets portés par les collectivités, les entreprises, les agriculteurs et les associations.

Quelques chiffres :

✓ 65 % des actions financés contribuent à l’adaptation au changement climatique

✓ 252 km de rivières restaurées

✓ 3731 ha de zones humides

✓ 2,53 Mm3 d’eau économisé ou substitués avec une forte contribution du secteur industriel

✓ 201 hectares de réduction des surfaces imperméabilisés, déconnectés des réseaux de collecte, pour mieux gérer les eaux de pluie

✓ 368 captages prioritaires financés

✓ 6 millions de mesures de la qualité effectués sur les différents types de milieux

📥 À lire ici : Rapport d'activité 2024 (calameo.com)

Le règlement sur la restauration de la nature, adopté en 2024 par les Etats membres, sera décliné à l’échelle du territoire français dans le cadre d’un plan national nommé « Agir pour restaurer la nature ».

Il s’agit d’agir sur tous les milieux : cours d’eau, zones humides, forêts, espaces agricoles ou urbains, milieux marins

et permettre ainsi le rétablissement de la santé des écosystèmes dont le fonctionnement est essentiel en raison des nombreux services qu’ils nous rendent. Vous souhaitez apporter votre contribution à l’élaboration du plan national « Agir pour restaurer la nature » ?

 Une consultation est en ligne jusqu’au 23 août 2025

Envie de nature, de balade au bord de l’eau ou d’une baignade ? L’application « Qualité Rivière », développée par les agences de l’eau, vous donne toutes les clés pour mieux connaître les cours d’eau qui vous entourent. Entrez le nom de la commune ou géolocalisez-vous et c’est parti !

Grâce à une carte interactive, découvrez :

✅ L’état de santé des rivières en France grâce à un code couleur simple

✅ Les espèces de poissons présentes sur l’ensemble des cours d’eau en France

✅ Les sites de baignade autorisés et connaître la qualité sanitaire des eaux

Plus de 12 000 stations de surveillance collectent chaque année 16,5 millions de données, analysées et mises à jour pour vous informer. Que vous soyez pêcheur, randonneur ou simplement curieux… cette application est faite pour vous !

En bonus :

✅ Données sur les microalgues, nutriments, température de l’eau…

✅ Actualités des agences de l’eau

✅ Quiz ludiques et contenus pédagogiques pour sensibiliser aux enjeux de l’eau

👉 Disponible gratuitement sur smartphone, tablette et ordinateur Une application utile et éducative pour la préservation des milieux aquatiques.

Lire le communiqué de presse

Le partenariat « Vert Cot’eau » signé ce 10 juillet est la formalisation entre acteurs d’une volonté partagée d’engager des projets de dynamique collective pour répondre aux défis environnementaux du territoire de l’AOC champagne.

Ainsi, la maison VRANKEN POMMERY et l’ EPLEFPA (établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles) d’Avize ont décidé de mettre en commun des moyens humains pour animer un réseau de viticulteurs désireux d’adapter leurs pratiques culturales dans l’objectif de diminuer le recours aux produits phytopharmaceutiques, voire de les supprimer.

L’agence de l’eau s’engage à soutenir les dossiers répondant à la fois au programme d’actions défini dans ce contrat et aux possibilités offertes par le programme d’intervention eau, climat et biodiversité. Il s’agit notamment d’accompagner les évolutions de pratiques culturales, les expérimentations, innovations et/ou équipement en matériel de substitution à l’utilisation de produits phytosanitaires, la sensibilisation et la communication afin de rayonner plus largement sur le territoire.
La durée de cette convention est établie pour 3 campagnes viticoles.

Lors de sa seconde commission des aides de l’année, l’agence de l’eau Seine-Normandie a attribué 128,76 M€ d’aides à plus de 820 projets. Un signal fort pour accélérer les actions faveur de la ressource en eau, de l’adaptation au changement climatique et de la préservation des milieux.

Quelques exemples d’opérations emblématiques : 

• Installation de près de 1 000 compteurs connectés dans 258 gares SNCF pour mieux suivre les consommations d’eau et repérer les économies possibles
• Mise en place d’une obligation réelle environnementale à Hermanville (76) pour garantir dans la durée l’efficacité d’aménagements anti-ruissellement et anti-érosion sur des parcelles agricoles
• Réduction des prélèvements et des pollutions industrielles chez McCain (Matougues), Sanofi (Val-de-Reuil) et dans les centres commerciaux Westfield (Parly 2, Rosny 2)
• Restauration de 12 rivières menée par le SIABAVES (Marne, Aisne) avec des techniques sobres et naturelles, utilisant notamment le bois mort présent sur site.

Cette commission marque aussi la montée en puissance du 12e programme d'intervention de l’agence. 9 nouveaux contrats de territoire ont été présentés. ils relancent les dynamiques locales et renouvellent les coopérations pour structurer l’action en faveur de l’eau sur plusieurs années.$

Détail des projets et montants d’aides dans le communiqué