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bulles d'eau

Campagne de mesures pour une meilleure connaissance des risques microbiologiques émergents pour la ressource en eau dans l’agglomération parisienne

Autres phases

pas d'autre phase

Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

Prolog Ingénierie - IPL

Contact Agence

Claude MIGNARD - Jean DUCHEMIN

La situation particulière de l'alimentation en eau potable de l'agglomération parisienne, assurée majoritairement à partir d'eau de rivières traitée, a conduit l'Agence de l’Eau Seine-Normandie et ses principaux partenaires du domaine de l'eau à s'intéresser ces dernières années aux impacts sur ces ressources de certaines substances dites émergentes. C'est dans ce cadre que l'Agence et ses partenaires (Eau de Paris, Lyonnaise des Eaux, SEDIF, SIAAP, VEOLIA EAU) ont décidé en 2008 d'engager une campagne de mesures sur un an destinée à caractériser la contamination de ces rivières vis-à-vis d'agents microbiologiques "émergents" dont la connaissance se révélait insuffisante.

La campagne de prélèvements et analyses a été menée de février 2008 à janvier 2009 avec une fréquence bimensuelle ou mensuelle selon les paramètres, en 12 points répartis sur la Seine (7 points), la Marne (3 points) et l'Oise (2 points). Les mesures ont porté sur les parasites intestinaux Giardia et Cryptosporidium, les bactéries Campylobacter et E. Coli, les virus de gastroentérites, Entérovirus, Norovirus, Astrovirus, Adénovirus, Rotavirus, et le virus de l'Hépatite A.

Les méthodes analytiques sont variables suivant le micro-organisme concerné :
- Parasites Cryptosporidium et Giardia : méthodes normalisées, dénombrement par observation microscopique après immunocapture sur billes et révélation par immunofluorescence.
- Bactéries Campylobacter : méthode normalisée par culture, dénombrement exprimé sous une forme semi quantitative en UFC.
- Virus Entérovirus, Norovirus, Astrovirus, Adénovirus, Rotavirus, Hépatite A : méthodes de biologie moléculaire ; au préalable, Retro Transcription (RT) de l'ARN des virus concernés en ADN ; dénombrement de génomes après amplification génique par les procédés de polymérisation en chaîne PCR (Polymerase Chain Reaction)

Les résultats montrent :

Cryptosporidium : les niveaux mesurés dans les conditions observées lors des 24 campagnes sont globalement homogènes et traduisent un niveau moyen de contamination dans les ressources superficielles relativement faible (<1 oocyste/10 L). La faible amplitude des concentrations n'a pas permis de mettre en évidence l'existence d'une saisonnalité ou des différences de dénombrement notables entre l'amont et l'aval.

Giardia : les kystes de Giardia sont beaucoup plus fréquemment détectés (70 à 100 % d'échantillons positifs) que les oocystes de Cryptosporidium. La contamination apparaît continue. Les pics de contamination interviennent en dehors de la période estivale et affectent souvent de manière simultanée la Marne et la Seine. On note une augmentation des dénombrements d'amont vers l'aval de la zone urbaine.

Tendance générale de la contamination par Cryptosporidium et Giardia à la baisse par rapport aux analyses faites en Seine en 2000-2001.

Campylobacter : les bactéries sont retrouvées toute l'année à des niveaux variables. Environ 20 % des échantillons présentent des niveaux de concentration supérieurs à 100 UFC/L ce qui témoigne d'une contamination marquée. Sur la Seine, le constat d'une diminution progressive des concentrations entre les points situés en amont et ceux situés en aval, conforte l'hypothèse que les animaux d'élevage du bassin versant amont sont responsables des niveaux de contamination les plus élevés. Ce germe est très sensible aux désinfectants utilisés lors de la potabilisation d'eau de surface.

Germes viraux : Norovirus du génogroupe I n'a quasiment pas été détecté et on observe une faible occurrence des Entérovirus et du virus de l'Hépatite A dans les ressources. Pour l'ensemble des autres virus étudiés, les Adénovirus 40 et 41 puis les Norovirus du génogroupe II sont assez présents. Les Astrovirus et les Rotavirus le sont encore plus, le plus souvent en dehors de la période estivale avec des niveaux de contamination apparemment élevés.

On sait toutefois aujourd'hui que seule une fraction des génomes dénombrés par PCR est réellement infectante, sans pouvoir la quantifier. Il est donc difficile de conclure sur le niveau réel de contamination virale. Des investigations complémentaires seraient nécessaires pour mieux cerner le comportement des virus dans l'eau et les sédiments.

Les usines de potabilisation de l'agglomération parisienne sont dotées de filières de traitement multi barrières performantes qui permettent de maîtriser les niveaux de contamination rencontrés en eau brute avant distribution sur l'ensemble des agents microbiologiques étudiés. Ainsi l'étape de clarification assure de manière efficace l'abattement des parasites Cryptosporidium et Giardia ; les Campylobacter sont particulièrement sensibles à la désinfection chimique (chlore, ozone). Pour les virus, c'est le rendement cumulé des différentes étapes des filières de traitement qui permet de maîtriser la contamination virale avant distribution.

Avertissement : Les données obtenues dans le cadre de cette étude sont propriété de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie et de ses partenaires financiers (Eau de Paris, Lyonnaise des Eaux, SEDIF, SIAAP, VEOLIA EAU). Dans le cas où les résultats et les commentaires associés sont utilisés à des fins d'information ou de communication externe, la source dont ils sont issus doit être obligatoirement citée. L'utilisation des résultats à des fins de publication peut être autorisée sous réserve de l'obtention d'un accord écrit de l'ensemble des partenaires financiers