Espace Partenaires

Cet espace est réservé pour les téléservices de l'agence de l'eau Seine-Normandie. Vous pourrez trouver, ici, les liens qui vous permettront de vous rendre dans les différents espaces extranet de l'agence de l'eau (dépôt de fichiers DEQUADO, Justificatif de paiement…)

Contactez votre direction territoriale

Si vous souhaitez avoir un appui technique et financier pour vos projets ou obtenir des informations sur les primes et les redevances, la direction territoriale de votre secteur peut vous apporter une réponse. N’hésitez pas à la contacter.

Portail de Bassin

L’agence de l’eau Seine-Normandie met à disposition ses données via le portail de bassin

Données sur la qualité des eaux superficielles

L’agence de l’eau Seine-Normandie met à disposition ses données de suivi de qualité des eaux superficielles

bulles d'eau

Mise en place du réseau de surveillance des micropolluants sur biote sur le bassin Seine-Normandie

Autres phases

pas d'autre phase

Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

Agence de l'eau Seine-Normandie (Duygu Selin Kolcu)

Contact Agence

M.AKOPIAN - B.PELLET

Selon les exigences de la directive cadre sur l'eau et de ses directives-filles "Substances prioritaires" (2008 et 2013), les état-membres doivent compléter la surveillance sur l'eau par la surveillance des polluants sur biote afin d'évaluer l'état chimique des milieux aquatiques et les tendances à long terme. Les Normes de Qualité Environnementale (NQE) pour le biote sont définies essentiellement dans la Directive 2013/39/UE. Celle-ci englobe les micropolluants aux effets écotoxicologiques importants comme les perturbateurs endocriniens, les substances persistantes, bioaccumulables, toxiques (PBT), les substances cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR), et introduit 12 nouvelles substances ou groupes de substances à évaluer sur l'eau. Selon la réglementation (arrêté du 7 août 2015), le réseau de surveillance sera mis en place au plus tard en 2017.

Une méthodologie a été développée pour la sélection des stations de surveillance sur biote, la constitution d'une liste de polluants à suivre et le choix les organismes aquatiques sur lesquels les mesures seront réalisées. Ces résultats ont servi à préparer les spécifications techniques pour la mise en place du réseau de surveillance sur biote, en répondant à la fois aux objectifs de connaissance de la contamination du milieu aquatique et aux enjeux sanitaires (consommation des poissons).

Ainsi, 70 stations ont été choisies et caractérisées aux exutoires des bassins versants élémentaires (UH) pour surveiller la contamination en Seine-Normandie (type de réseau : contrôle de surveillance). 6 stations supplémentaires de "référence" (sans impact anthropique direct) sont proposées pour mesurer le fond géochimique des métaux et les niveaux de "base" pour les substances dites "ubiquistes" (à dispersion atmosphérique essentiellement). Ces stations de référence sont représentatives des HER (hydro-éco-régions) dominantes du bassin.

Un outil novateur est proposé au niveau national pour pallier l'absence des organismes autochtones. Il est basé sur la transplantation (encagement) des organismes sélectionnés (issus d'une culture) pendant une durée contrôlée (de 7 à 21 jours). L'organisme-modèle est un petit crustacé, Gammarus fossarum, largement répandu sur le bassin, à cycle de vie et la cinétique d'accumulation des polluants bien connus. Cette technique permet en outre une bonne comparabilité entre les stations, alors que les organismes autochtones montrent une forte disparité d'imprégnation inter-espèces et intra-espèce (en fonction de l'âge, du sexe, du régime alimentaire et conditions environnementales). Les effets écotoxicologiques seront aussi mesurés (dysfonctionnement de la nutrition, de la reproduction et de la croissance).

La première liste est composée des substances possédant une NQE biote, pertinentes pour le suivi des tendances, déjà quantifiées dans les poissons d'eau douce ou sur le littoral normand (100 molécules). La deuxième liste est élargie à quelques autres polluants hydrophobes susceptibles de s'accumuler dans le vivant (243 molécules). Les coûts de plusieurs scenarii proposés ont été évalués (de 13 000 à 40 000 €/station/an).