Ce projet de réhabilitation vise à pérenniser le service d’eau industrielle et de son utilisation, avec pour objectif de poursuivre durablement, face aux conséquences du changement climatique, la protection qualitative et quantitative des ressources en eau de qualité.
L’usine de Norville a été mise en service en 1969 avec 2 files de production de 2500 m3/h chacune et complétée en 1976 par une file supplémentaire de 2500 m3/h. Avec une capacité nominale de production de 7500 m3/h, le service permet d’alimenter les deux zones industrielles et portuaires de Port-Jérôme et du Havre. Compte tenu de l’état de vétusté des installations, et de l’évolution de la salinité de l’eau dans l’estuaire de Seine avec les conséquences du changement climatique, une réhabilitation de l’usine est nécessaire pour pérenniser le service et préserver le bon état des ressources en eau du secteur
C’est pourquoi, dans le cadre du projet de réhabilitation de l’usine, il a été décidé d’augmenter sa capacité horaire, avec l’ajout d’une quatrième file de 2500 m3/h, portant la capacité totale à 10 000 m3/h. La filière de traitement repose, comme à ses débuts, sur les techniques suivantes : tamisage des eaux brutes, relevage, coagulation / floculation / clarification, filtration sur sable, et désinfection au chlore gazeux.
L’agence de l’eau Seine-Normandie apporte une subvention de 3 652 059 € sur un coût présenté de 20 827 432 € (soit un taux d’aide effectif de 17,5%). afin de pérenniser le service d’eau industrielle et son utilisation, et de contribuer à poursuivre la protection qualitative et quantitative de la ressource en eau.
De plus, la signature d’une convention cadre entre les collectivités et les clients industriels a permis de responsabiliser les industriels, en tant que principaux bénéficiaires de ce service, sur les nécessités de poursuivre l’utilisation de l’eau industrielle et d’avoir des usages économes et durables des différentes ressources en eau, notamment face aux conséquences du changement climatique.